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L’ex-ministre Emmanuelle Wargon recasée dans une commission malgré le vote contre des parlementaires

Battue au premier tour des élections législatives en juin dernier, l'ancienne ministre a été nommée sur proposition de l'Élysée.

Image d'illustration

Emmanuelle Wargon va retrouver du travail. L’ancienne secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire puis ministre du Logement, sèchement battue au premier tour des élections législatives en juin dernier, va accéder à la tête de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Un poste pour lequel elle a été proposée par l’Élysée, relate CNews, et qu’elle va occuper malgré l’opposition d’une majorité des parlementaires. En effet, quelque 90 députés et sénateurs se sont exprimés sur la question mercredi 3 août : 48 d’entre eux se sont opposés à une telle nomination, contre 43 députés favorables.

En plus du soutien de l’Élysée, Emmanuelle Wargon peut cependant compter sur les règles de la Constitution. Cette dernière prévoit que, pour s’opposer à une nomination décidée par le président de la République, les parlementaires doivent rassembler « au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés ». La majorité absolue n’a donc pas suffi pour empêcher le sauvetage de la ministre déchue.

Un « recasage au forceps »

La CRE, rappelle CNews, est une autorité indépendante chargée de garantir le bon fonctionnement du marché français de l’énergie, en privilégiant toujours l’intérêt du consommateur. C’est donc une instance majeure, particulièrement en ce moment, que les parlementaires ont tenté de préserver en empêchant une nomination que certains considèrent comme un dépannage au service de l’ex-ministre battue.

Sur Twitter, le député RN Nicolas Meizonnet a par exemple critiqué un « recasage au forceps » qu’il estime « scandaleux ». De son côté, la sénatrice LR Marta de Cidrac a émis le souhait « que l’indépendance l’emporte dans les futures décisions ! » Le profil très politique d’Emmanuelle Wargon inquiète effectivement ceux qui souhaitent que la CRE demeure indépendante. À ce sujet, l’ex-ministre, auditionnée mardi 2 août, a souhaité rassurer son monde : « J’ai tourné une page, je me suis engagée politiquement, cet engagement prend fin avec cette nomination ».

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