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Montpellier : Un handicapé en fauteuil roulant, roué de coups et menacé au couteau par un Marocain, déjà condamné 35 fois

L'agression a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi 2 août, peu après minuit, au niveau de la station de tramway Albert-1er.

Image d'illustration

C'est une agression totalement gratuite dont a fait l'objet un Montpelliérain âgé de 39 ans, en fauteuil roulant, dans la nuit de lundi à mardi 2 août, au niveau de l'arrêt de tramway Albert-1er à Montpellier. Ce soir-là, en effet, aux alentours de 0 h 30, un usager de la rame est sorti de ses gonds lorsqu'il a appris qu'en raison d'un chantier provisoire, il devait descendre à cet endroit.

Croisant le regard du trentenaire, et sans doute sous l'effet de l'alcool qu'il avait absorbé, il a commencé à l'insulter copieusement alors que ce dernier n'avait rien demandé à personne. Puis, totalement hors de lui, il a sorti un couteau de sa sacoche et l'a menacé en lui disant qu'il allait le planter.

Coups de poing au visage

S'activant pour quitter les lieux au plus vite, l'homme au fauteuil a subitement reçu deux coups de poing au visage. L'un à la lèvre puis l'autre à l'oreille (1 jour d'ITT), avant de voir son agresseur prendre la tangente. Heureusement, la victime a pu avertir un équipage de police secours qui, grâce au signalement précis du mis en cause, lui a mis la main dessus, quelques instants plus tard, avenue Saint-Charles.

C'est sans surprise que les forces de l'ordre ont retrouvé sur lui un couteau avec la lame dépliée. Placé en garde à vue, ce sans domicile fixe de nationalité marocaine, âgé de 46 ans, a réfuté l'agression, expliquant qu'il ne s'agissait que d'une altercation verbale. Mais c'était sans compter sur l'exploitation des caméras de vidéosurveillance qui a prouvé le contraire.

En comparution ce mercredi après-midi

Déféré ce mercredi matin au parquet, le mis en cause a été présenté à l'audience du tribunal judiciaire dans le cadre d'une comparution immédiate ce mercredi après-midi afin de répondre du chef de prévention de violences aggravées par trois circonstances. En l'occurrence, sur personne vulnérable, avec menace ou usage d'une arme et en état d'ivresse.

Devant les magistrats et la victime, il a présenté ses excuses, expliquant qu'il avait bu beaucoup de vodka ce soir-là et qu'il ne se souvenait pas de ses agissements. Le procureur de la République Jacques-Philippe Redon a qualifié ses faits d'extrêmement graves avant de requérir une sanction "claire et nette à son encontre de trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt. D'autant qu'il est en récidive, de récidive, de récidive", a-t-il insisté.

Trente-cinq mentions sur son casier

Effectivement, le prévenu, père de trois enfants, est un habitué des salles d'audience et des prétoires. Son casier judiciaire parle d'ailleurs de lui-même puisqu'il fait état de pas moins de trente-cinq mentions en tous genres : faux, violences aggravées, vol avec violences, transport d'arme, rébellion...

Ayant parfaitement entendu la volonté du ministère public de mettre à l'écart de la société ce délinquant d'habitude pour le bien de tous, le président Frédéric Almendros et ses assesseurs se sont montrés encore plus répressifs en le condamnant à quarante-deux mois de prison ferme assortis d'un mandat de dépôt.

En peines complémentaires, il a également interdiction de détenir une arme durant une période de dix ans et devra indemniser la victime à hauteur de 3 000 €.


(SOURCE) : midilibre.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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