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REFUS D'OBTEMPÉRER À PARIS : UN RASSEMBLEMENT ORGANISÉ AUJOURD'HUI EN HOMMAGE AUX VICTIMES DE TIRS POLICIERS

Une semaine après la mort d'une jeune femme présente à bord d'un véhicule lors d'un refus d'obtempérer, plusieurs associations organisent un rassemblement en hommage aux victimes de tirs policiers. Cette manifestation, elle-même très controversée, est prévue aujourd'hui, samedi 11 juin, à 13 h, place de la République à Paris.

Image d'illustration

Les organisateurs avancent qu'en un peu plus d'un mois, trois personnes ont été tuées par des tirs de policiers à Paris. Une semaine après la dernière affaire à l'origine de la mort de la jeune Rayana à la suite d'un refus d'obtempérer dans le 18e arrondissement, un rassemblement qui estime «rendre hommage à ces victimes» est organisée place de la République, ce samedi.

Le controversé «Collectif Urgence notre police assassine» est à l'origine de l'initiative, aux côtés d'autres associations «de lutte contre les violences policières». Reprenant les mots de Jean-Luc Mélenchon, «La police tue», les militants dénoncent un «permis de tuer» accordé aux forces de l'ordre.

Sur Facebook, ils font référence à Rayana, cette jeune femme âgée de 21 ans qui a succombé à ses blessures après avoir été touchée à la tête par des tirs de policiers, le 4 juin dernier. Elle était alors l'une des passagères d'une voiture dont le conducteur est suspecté d'avoir tenté de se soustraire par deux fois à un contrôle.

Les trois policiers ayant fait usage de leur arme ont été placés en garde à vue au lendemain des faits, avant d'être relâchés au bout de quarante-huit heures pour «poursuite des investigations». Ils ne sont pas mis en examen à ce stade, contrairement au conducteur de la voiture. Gravement blessé au thorax, ce dernier a été «placé en détention provisoire sur le lieu de son hospitalisation».

Il est mis en examen pour «tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, récidive de refus d'obtempérer aggravés, récidive de conduite d'un véhicule malgré injonction de restituer son permis de conduire et récidive de conduite sous l'empire d'un état alcoolique». La famille de Rayana, la passagère tuée, a par ailleurs indiqué son intention de porter plainte, à la fois contre le conducteur et les policiers.

L'ABROGATION D'UN ARTICLE DE LOI DEMANDÉ

Peu de temps avant cette affaire, deux hommes avaient déjà été tués par la police dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 avril. Ce soir-là, une patrouille de cinq policiers avait tenté de contrôler une voiture garée à contresens sur l'île de la Cité. Le véhicule avait alors démarré et «foncé vers un des fonctionnaires», selon le compte-rendu d'intervention de la police.

L'un des agents, armé d'un fusil d'assaut, avait ouvert le feu sur la voiture, qui a terminé sa course sur le Pont-Neuf. Le conducteur et son passager avant sont décédés sur place. Le passager arrière, blessé, a pu être hospitalisé et entendu.

Depuis, le policier incriminé a été mis en examen pour «homicide involontaire» concernant le conducteur du véhicule, pour «violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner», s'agissant du passager avant et pour «violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique», envers le passager arrière.

Le collectif organisateur de la manifestation réclame notamment l'abrogation de l'article L435-1 du code de la sécurité intérieure, qui règlemente l'usage des armes à feu par les forces de l'ordre.

En vertu de cet article, les policiers sont autorisés à tirer en cas de refus d'obtempérer s'ils ne peuvent stopper la voiture autrement que par l'usage des armes et si, dans sa fuite, le conducteur est «susceptible de perpétrer (...) des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d'autrui», est-il expliqué. De leur côté, les syndicats de polices rappellent que ce texte a été mis en place notamment pour expliquer des cas de légitime défense au cas où des policiers se retrouveraient en danger face à un automobiliste cherchant à attenter à leur vie.


(SOURCE) : cnews.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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