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Val-de-Marne (94) : des mères de famille vont sillonner l’Île-de-France contre la violence dans les cités

L'association Femmes solidaires de Villeneuve et d’ailleurs (FSDVA) entame, dimanche 12 juin, une tournée pour alerter sur l'ultra-violence dans les banlieues.

Image d'illustration

« Un samedi, en plein jour, un jeune est arrivé et a tiré sur d’autres jeunes », se souvient Fanta Macalou, mère de famille résidant à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). Au Parisien, elle et plusieurs de ses amies racontent un quotidien marqué par la violence et l’inaction des pouvoirs publics : « Les médiateurs ? On ne les voit jamais. La police municipale ? On ne la voit jamais. Les marches blanches une fois que nos jeunes sont morts, cela ne sert à rien », lâche-t-elle, persuadée qu’il faut désormais « agir en amont, faire de la prévention ».

Fanta a donc pris la tête d’un groupe, l’association Femmes solidaires de Villeneuve et d’ailleurs (FSDVA). Avec ce dernier, elle ambitionne de sillonner tous les départements d’Île-de-France à bord d’un bus de la paix. « Nous voulons marquer le coup car nous ne sommes jamais concertés par ceux qui votent les lois, qui prennent les mesures », explique Fanta au Parisien. Pour l’occasion, les mères de famille de la FSDVA ont même décidé de donner le coup d’envoi de leur opération dimanche 12 juin, pour le premier tour des législatives.

Les candidats trop méprisants

Tout au long de leur tour d’Île-de-France, elles rencontreront d’autres organisations et procéderont à la rédaction d’un cahier de doléances, qui sera ensuite remis aux élus locaux. Une initiative motivée par le sentiment que ces derniers, comme leurs pairs nationaux, ne comprennent pas le problème : « Parfois, nous nous sentons épuisées. On ressent le mépris quand on regarde les programmes des candidats. Il n’y a pas de solutions concrètes. Il faut essayer d’autres modes de fonctionnement. », confie Fanta.

Ce collectif de mères en colère a d’ailleurs déjà quelques idées pour calmer les choses : créer « davantage de structures d’accompagnement et des permanences des services publics dans les quartiers prioritaires » ; « des formations pour les représentants des structures de proximité » ; « des noyaux de personnes identifiées dans les quartiers » pour porter la voix des résidents ; des rencontres avec les parents de jeunes violents ; la création d’un collectif d’habitants dans chaque ville, etc.

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