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Robert Ménard remonté contre Marine Le Pen et Éric Zemmour : « Je te les enverrais à Moscou vite fait ! »

À l'approche des élections législatives, le maire de Béziers Robert Ménard fait part, dans les colonnes du Monde, ce samedi 25 mai 2022, de son désaccord croissant avec ses deux "amis" Marine Le Pen et Éric Zemmour.

Image d'illustration

Pourtant longtemps partisan de l'union de la droite et de l'extrême droite, le maire de Béziers Robert Ménard semble aujourd'hui fortement remonté contre ses "amis" Marine Le Pen et Éric Zemmour. C'est en signant une tribune dans Le Figaro, intitulée "Une majorité pour Macron, un moindre mal face à Mélenchon", que Robert Ménard a fait savoir son désaccord croissant avec ses anciens alliés, qui ont eu l'infortune de lire : "Nous ne voulons pas non plus d’un pays dirigé par ces patriotes de pacotille qui fantasment sur Poutine ou sur Pétain. Car cette droite confite de nostalgie est un repoussoir qui n’a aucune chance de remporter un jour la majorité des suffrages. Une impasse idéologique. Un désastre politique."

Et pour cause, des idées qui divergent : Robert Ménard n'a pas toléré l'opposition de Marine Le Pen et Éric Zemmour au pass vaccinal : "Je te les enverrais à Moscou vite fait", s'insurgerait-il, comme révélé par Le Monde ce 25 mai 2022. Désaccords qui concernent également le droit d'asile, le port du voile... Robert Ménard remettrait même en cause ses propres idéaux. Il dit désormais avoir "honte" de certaines de ses idées, notamment sur l'immigration, alors qu'en 2016 il avait placardé sa ville d'affiches montrant des migrants et la mention "Ça y est, ils arrivent...".

Se rapprocher du pouvoir ?

Or Robert Ménard est un adepte des positions changeantes : d'abord jeune trotskiste, membre du Parti socialiste jusqu'en 1981, puis du parti centriste, il finit par se tourner vers l'extrême droite. Un nouveau virage à 360 degrés qui laisse entendre la possibilité d'un nouveau rebondissement dans sa carrière politique. À Béziers, la tribune signée dans Le Figaro par le maire de la ville ne passe pas. Depuis le début de l'année, quatre de ses conseillers se sont d'ailleurs retirés, dont Victor Alzingre, au lendemain de la publication. Aujourd'hui, le Biterrois se verrait bien ministre... : "Je ne dis pas non, je dis : 'pour quoi faire et avec qui ?'”, répète-t-il au Monde.

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