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[VIDEO 🔴] Invasion russe : Alexis Corbière gaffe et révèle que la France a livré des missiles antichars à l’Ukraine

Au micro de franceinfo, le député LFI a dévoilé une partie de la liste des armes que la France a livrées à l’Ukraine, dans le cadre du conflit avec la Russie. Une information pourtant classée secret défense.

Image d'illustration

Alexis Corbière a-t-il dévoilé par erreur des informations sur l’aide française en Ukraine? Le député La France Insoumise de la Seine-Saint-Denis a semblé bien mal à l’aise ce mercredi 9 mars après avoir évoqué au micro de franceinfo le contenu des livraisons d’armes françaises à l’Ukraine.

Favorable à des sanctions économiques, Alexis Corbière a rappelé qu’il était contre ce type de soutien à Kiev dans le conflit avec la Russie et que si Jean-Luc Mélenchon était élu, il ne poursuivrait pas cette stratégie. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous à partir de 4 minutes, Alexis Corbière a ensuite poursuivi à propos des armes déjà fournies par la France à l’Ukraine: “Il y en a très peu. Vous parlez des armes françaises, franchement c’est des gilets pare balles et quelques missiles anti-char (sic)” .



Problème: ces informations n’ont pas vocation à être dévoilées publiquement, en tout cas pas par quelqu’un d’extérieur à l’exécutif. Si les 27 Etats membres se sont mis d’accord sur une enveloppe de 450 millions d’euros “pour fournir aux forces ukrainiennes des armes létales, ainsi que du carburant, des équipements de protection et des fournitures médicales”, le détail des livraisons par pays n’a pas été rendu public, en tout cas en France.



Paris a simplement évoqué fin février “la livraison additionnelle d’équipements défensifs aux autorités ukrainiennes, ainsi qu’un soutien en carburant”. Selon Le Monde, la discrétion est requise pour ne pas donner d’informations sur l’état et les besoins de l’armée ukrainienne.

Joint par franceinfo pour réagir aux déclarations du député insoumis, le ministère des Armées a déclaré qu’il “ne commente pas le contenu des livraisons pour des raisons expliquées maintes fois par la ministre, Florence Parly, et le porte-parole du ministère français des Armées”. À savoir que en “révélant le type d’armes que nous livrons, on donne des informations qui mettraient en risque le peuple ukrainien et les armées ukrainiennes”.

“Je n’ai accès à aucune information confidentielle”

Membre de la commission défense armée, Alexis Corbière a reconnu, visiblement gêné, qu’il “ne doit pas dire exactement” ce qu’il sait des livraisons. Relancé par le journaliste sur la dimension “secret-défense” de ces informations, il a tenté d’évacuer en disant que les livraisons “peuvent ressembler à ça”. “Je ne sais pas le détail. Cela ressemble manifestement à cela. Ne cherchez pas à me troubler ce n’est pas le sujet, c’est au gouvernement français de vous dire les choses”, ajoute-t-il.

Dans un message au HuffPost après la publication de cet article, Alexis Corbière assure toutefois que les informations qu’il a mentionnées avaient déjà été révélées par l’Élysée. Il rappelle aussi “qu’aucun parlementaire français n’est habilité secret-défense” et assure n’avoir accès ”à aucune information confidentielle”.

Sur franceinfo, le député insoumis a plaidé pour “des décisions qui ne rajoutent pas une dynamique d’évènements qui peut nous amener vers une guerre mondiale”. “Le problème des armes, c’est qu’aujourd’hui c’est tel type de matériel. On va s’apercevoir demain que ce n’est pas efficace, on va monter en gamme. Et puis ensuite, finalement, on va dire qu’il faut envoyer l’aviation française et puis l’armée française ... Vous voyez à quoi ça nous amène?”, interroge-t-il.

Lui souhaite davantage sanctionner les proches de Vladimir Poutine, en ciblant particulièrement ceux qui disposent de biens en Europe. Il y a “20.000 personnes environ qui ont un patrimoine supérieur à 10 millions d’euros, dont l’essentiel de leurs biens sont notamment en France. Il serait temps de faire des réquisitions sur les biens de ces gens-là. Au niveau européen on cible autour de 500 à 640 personnes, c’est trop peu”, juge l’Insoumis.



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