Claire Chazal : son avis tranché sur les accusations contre Nicolas Hulot et Jean-Jacques Bourdin

Claire Chazal confronte actuellement les candidats à la présidentielle dans Élysée 2022. Pour l'occasion, elle a été interviewée par Gala, paru ce 3 mars. La journaliste a notamment donné son avis concernant les affaires Hulot et Bourdin.

*Image d'illustration : capture d'écran © EUROPE1*

Par : Alexia Français-Arnaud

En novembre dernier, le parquet de Paris ouvrait une enquête contre Nicolas Hulot concernant des accusations d'agressions sexuelles. Puis, en février, c'est Jean-Jacques Bourdin qui a été accusé pour les mêmes faits. Interrogée par Gala, en kiosques ce jeudi 3 mars, Claire Chazal a donné un avis tranché sur ces affaires qui concernent ses collègues. Se sent-elle solidaire de leurs compagnes ? "Il me semble qu’il faut respecter une règle qui est la condamnation par la justice, ou non. Dès lors que la justice ne s’est pas prononcée, je ne suis solidaire de personne", a-t-elle répondu dans les pages de Gala.

La présentatrice du Grand Echiquier s'était déjà confiée à propos de l'affaire Hulot auprès de Paris Match début décembre. "Je le connais depuis toujours… Je n'en sais rien", a déclaré Claire Chazal avant de poursuivre, "Je l'entends. Je suis féministe absolument. Pour l'indépendance financière, l'égalité du pouvoir. Mais pas victimaire. Je perçois cette 'zone grise' du consentement. Et j'ai conscience que certaines femmes n'ont pas les moyens de dire non. Qu'elles n'ont aucune arme pour s'opposer fermement."

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Claire Chazal recadre Eric Zemmour

Il y a peu de temps, le compagnon de Sarah Knafo a déclaré que la parité était humiliante pour les femmes. Des propos qui n'ont pas du tout plu à la journaliste de 65 ans. "Dis comme ça, ce n’est pas acceptable", a-t-elle indiqué auprès de Gala, étrillant Eric Zemmour, "Ce qui est humiliant, c’est d’avoir encore à l’imposer. La parité est une évidence, un dû." Claire Chazal le reconnaît, contrairement à beaucoup de femmes, elle n'a pas "le sentiment d’avoir eu à (se) battre contre un machisme ou une discrimination dans (sa) profession" et "sait que c’est une chance". C'est pourquoi elle n'a pas laissé passer ce qu'a dit le candidat d'extrême droite.