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[VIDEO] Marine Le Pen à Brest : une violente bousculade lors du passage de la candidate à la présidentielle

La candidate du Rassemblement National la présidentielle a été accueillie, ce mardi 1er février 2022, à Brest (Finistère), par une bousculade et des insultes à sa sortie du commissariat central.

Image d'illustration

La bousculade à 13 h, ce mardi 1er février 2022, devant l’hôtel Océania de Brest (Finistère) était inévitable. Elle n’a pas fait de blessés. Ni du côté des manifestants, ni du côté de la police. La pression montait depuis plusieurs heures entre ces deux camps, en marge de la visite de Marine Le Pen. Les différentes forces politiques de la gauche brestoises, ainsi que des syndicats s’étaient opposés à la venue de la candidate du RN et une trentaine de manifestants s’étaient donné rendez-vous devant la gare pour protester contre sa présence.

La patronne du Rassemblement National avait organisé une visite à Brest, en réaction aux récentes violences urbaines dans le quartier de Pontanezen. Des policiers et le tramway avaient notamment été ciblés par des tirs de mortiers d’artifice.

En passage éclair à Pontanezen

La candidate du Rassemblement National à l’élection présidentielle est arrivée en gare de Brest à 11 h 39 (vidéo ci-dessous). Elle a réussi à la quitter sans encombres malgré la trentaine de manifestants présents, se revendiquant principalement de la mouvance antifasciste.

Direction le quartier de Pontanezen pour une visite express en voiture, ponctuée par une très rapide descente du véhicule. Presque en catimini.



Cohue et insultes

« Afin d’apporter son soutien aux policiers qui sont en première ligne face à cette situation », Marine Le Pen s’est ensuite rendue au commissariat central où l’attendaient les manifestants.



Accueillie dans la cohue et les insultes (voir la vidéo ci-dessus), elle a pu s’entretenir une demi-heure avec le personnel présent à cet instant dans l’enceinte du commissariat. Les autres policiers, eux, continuaient de contenir les opposants à la candidate.

C’est la sortie du commissariat et le très court trajet jusqu’à l’hôtel Oceania (où Marine Le Pen a déjeuné) qui ont été plus complexes à gérer.

La bousculade a été impressionnante et des manifestants ont tenté de gagner la voiture de la leader du RN, sans succès.

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