TÉMOIGNAGES GLAÇANT : Dans le quartier de Pontanézen à Brest, « la star, c’est celui qui a du fric ! » - 01Topinfo

Après les violences urbaines, retour dans le quartier de Pontanézen, à Brest (Finistère). Où, si le système D reste une norme, l’origine des problèmes demeure le trafic de stupéfiants. « Amers » et « en colère », les habitants visent « une poignée d’individus qui auraient dû être empêchés de nuire avant que des faits graves se produisent »…

Image d'illustration : En 2013, une opération anti drogue à Brest : le GIPN de Rennes vient prêter main-forte aux policiers brestois pour arrêter les dealers de Pontanézen. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Par : Frédérique GUIZIOU et Mickaël LOUÉDEC.

Le dénominateur commun aux habitants de Pontanézen ? Une réticence à témoigner sur leur quartier de Brest (Finistère). Si quelqu’un accepte, alors, c’est « incognito », « anonymement ».

« C’est une règle tacite, il ne faut rien dire, confirme Thierry, un septuagénaire. Sinon, c’est l’ostracisme : on vous regarde de travers, les voisins ne vous adressent plus la parole, ta voiture risque de brûler… »

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« Il y a des codes »

L’influence d’un environnement « où le système D reste la norme » y reste forte. « La frontière est très poreuse entre ce qui est légal et illégal, explique un travailleur social. Entre les petits boulots, les revenus non déclarés et le travail au noir, entre les objets de convoitise tombés du camion et la banale barrette de shit, entre la débrouillardise et la délinquance. »

Les ados y […] ▶ La suite est réservée aux abonnés.

(SOURCE) : ouest-france.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET