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Pour la première fois, Orban a évoqué la possibilité d’une sortie de la Hongrie de l’UE

Le Premier ministre hongrois a laissé entendre, samedi 12 février, que son pays pourrait quitter l’Union européenne, détaille La Libre Belgique. Une première.

Image d'illustration

L’Union européenne conduit « une guerre sainte, un djihad » sous le slogan de l’Etat de droit. Ces propos, cités par La Libre Belgique, ont été tenus par Viktor Orban, samedi 12 février. Le Premier ministre hongrois a prononcé un discours devant ses partisans, à Budapest, au cours duquel il a pour la première fois évoqué la possibilité d’une sortie de son pays de l’Union européenne. Ainsi, il a demandé à celle-ci de faire preuve de « tolérance » vis-à-vis de la Hongrie. Dans le cas contraire, il a jugé qu’il serait impossible de poursuivre sur une voie commune.

« L’Etat de droit est un moyen par lequel ils veulent nous pétrir »

Ce discours, Viktor Orban l’a tenu quelques jours avant que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) ne se prononce – à Luxembourg – au sujet du nouveau mécanisme d’Etat de droit de l’Union européenne, rappelle le quotidien belge. A savoir que, dans le cadre de ce dispositif, les pays qui violent les principes de l’Etat de droit peuvent se voir retirer des fonds du budget commun de l’Union européenne. Contre ce mécanisme, adopté en décembre 2020, la Hongrie et la Pologne avaient d’ores et déjà déposé une plainte. Ce mercredi, la CJUE doit rendre sa décision.

Les différents organes de l’Union européenne, mais également les organisations de défense des droits de l’Homme, accusent Viktor Orban – qui dirige la Hongrie depuis 2010 – de démanteler l’Etat de droit et la démocratie. Une affirmation réfutée par le dirigeant hongrois, ce samedi. « Pour eux, l’Etat de droit est un moyen par lequel ils veulent nous pétrir en quelque chose qui leur ressemble », a estimé celui dont les propos sont repris par La Libre Belgique.

Une « aliénation culturelle croissante »

Il a ensuite ajouté que la Hongrie n’avait pas l’intention de devenir comme l’Europe occidentale, mais aussi qu’elle ne s’attendait pas à ce que l’Occident adopte les politiques hongroises en matière d’asile ou de famille. Viktor Orban a également souligné que son pays avait souhaité maintenir l’unité de l’Union européenne, et cela, « malgré l’aliénation culturelle croissante », observent nos confrères. Raison pour laquelle Budapest a fait des « offres de tolérance », à plusieurs reprises, à Bruxelles ainsi qu’à Berlin. Et de conclure : « Il n’y a pas d’autre solution, seulement la tolérance. C’est la seule façon de trouver une voie commune. »

1 commentaire:

Maurice CURIE a dit…

Ces deux pays de l’Union européenne, la Pologne avec à sa tête le président Andrzej DUDA (chef du gouvernement : Mateusz MORAWIECKI) et la Hongrie avec à sa tête le président János ÁDER (Premier ministre : Viktor ORBÁN) sont courageux en diable : ils bravent tous les risques inhérents à la sécession d’avec cette fichue Union européenne, bien qu’ils aient acté la difficulté qu’ont connue les Britanniques avec le Brexit.
Quelles que soient le prix à payer, ils récusent et refusent la politique migratoire imposée par cette même Institution merdique. Je parle encore de l’Union européenne.

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