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Gérard, 70 ans, tabassé et menacé de mort par un squatteur multirécidiviste, qui a pris possession de son domicile

Terrorisé par un squatteur qui a pris possession de son domicile à Lauzerte, Gérard, 70 ans, vit depuis près de 2 mois chez sa sœur. L’homme est un multirécidiviste, il aura déjà été expulsé à 6 reprises. Les riverains sont excédés alors qu'un adolescent de 16 ans a aussi reçu de cet individu un coup de bâton sur la tête le 18 février dernier.

Image d'illustration

« Il a cassé la serrure, et il a sauté sur mon frère en le tenant avec le genou, et l’a roué de coups de poing au visage en criant : « Je vais te tuer ! » Le témoignage de Marie-Jo, la sœur de Gérard Cortina, un Lauzertin de 70 ans, est glaçant. La photographie qu’elle nous a confiée de son frère après cette altercation datant du 2 janvier avec « son » squatteur, l’est plus encore.
« Depuis mon frère vit chez moi, il est terrorisé, il ne peut plus rentrer chez lui, son agresseur demeurant chez lui », certifie-t-elle. La plainte de Gérard qui a fait suite, est pour l’instant restée lettre morte.

Ce n’est d’ailleurs pas la seule, une amie de Gérard a été aussi victime de la violence de ce squatteur que nous prénommerons Jules. « C’était en octobre dernier, mon frère déjeunait avec une amie, raconte Marie-Jo, lorsque Jules a fait irruption. Il lui a dit : « Dégage, tu es à ma place, qu’est-ce que tu fous ici ! » Il l’a giflée et poussée pour qu’elle tombe ». En la traitant de tous les noms d’oiseaux, Jules l’aurait également pris par son chignon et lui aurait tordu son poignet. L’agricultrice de 53 ans s’est vu décerner cinq jours d’ITT (d’incapacité totale de travail) par un médecin généraliste.

Il l'a giflée et tordu son poignet

« Après ces faits, mon frère lui a demandé de quitter la dépendance qu’il avait eu la gentillesse de lui prêter pour le dépanner, il a refusé de partir », explique Marie-Jo alors même que Gérard lui a coupé l’alimentation électrique et l’eau. Pas de quoi décontenancer, ce squatteur qui n’en est pas à son premier coup d’essai. « On a affaire à un professionnel de ce genre de faits. Il fait ça depuis des années, il a été expulsé au moins à six reprises », garantit le maire de Lauzerte François Le Mong qui a saisi la procureure de Montauban.

En septembre 2021, c’était à Genillé (Indre-et-Loire) où Jules squatte un gîte durant plus d’un an. Un collectif de soutien « pour aider Marinette » la propriétaire est lancé sur les réseaux sociaux. Là encore, le squatteur n’hésite pas à proférer des menaces de mort ou à lancer des procédures fantaisistes contre la propriétaire. Plus récemment, Jules aurait fait parler de lui aussi à Miradoux (Gers). « Le mode opératoire est toujours le même, il demande de l’aide se disant sans logement, les gens sont bienveillants, il lui donne l’asile, confirme François Le Mong. Après, il devient violent, et il est impossible de le déloger ».

Il frappe un ado à coups de bâton

C’est ce qui s’est passé à Lauzerte lorsqu’un ami de Gérard habitant Valence-d’Agen, lui demande s’il peut loger Jules quelques jours pour le dépanner. Gérard qui a le cœur sur la main, accepte. Le squatteur prend alors vite ses aises. « Il lui a prêté cette dépendance que mon frère était en train de rénover à côté de chez lui, il a mis le courant… Petit à petit, il est venu prendre sa douche chez mon frère, s’inviter aux repas, il s’est finalement approprié les lieux », témoigne Marie-Jo rappelant que son frère a de gros problèmes de santé et des fragilités personnelles.

Vendredi dernier, le ton est encore monté d’un cran, cette fois-ci avec les voisins et locataires de Gérard. « Il a frappé mon fils de seize ans (handicapé à 80 %) sur la tête avec un bâton », témoigne Vincent Goguet, le père du mineur qui a déposé plainte le 18 février, après son épouse victime aussi de menaces de mort de Jules. « Il fait régner la terreur dans le village », assure ce commercial. «Ma crainte, c’est qu’il se passe un jour quelque chose de grave avec les voisins qui sont à bout», lâche le maire attendant une expertise psychiatrique pour envisager une hospitalisation d’office du squatteur. Joint pour s’expliquer, Jules n’a pas répondu, à cette heure, à nos sollicitations.


(SOURCE) : ladepeche.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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