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Ophélie Meunier menacée et placée sous protection après l’enquête de «Zone interdite» sur l’islam radical

Selon Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6, la journaliste et présentatrice du magazine d’information est la cible de messages inquiétants.

Image d'illustration

Dimanche 24 janvier, dans le cadre d’un nouveau numéro de «Zone interdite», M6 s’intéressait à l’islam radical. Dans cette vaste enquête, le magazine, désirant faire un état des lieux sur le terrain à quelques mois de l’élection présidentielle, avait notamment pénétré, en caméra cachée ou non, différents endroits tels que des écoles hors contrat ou des édifices religieux. Parmi ceux-ci, la visite à Roubaix d’une boutique de jouets vendant des poupées sans visage car «seul Allah créé» et d’une librairie islamique proposant à ses clients un livre promouvant la défense de l’islam par les armes a suscité l’ire de Roubaisiens et de musulmans mais également de responsables politiques de droite et d’extrême droite.

Depuis la diffusion du reportage, le juriste Amine Elbahi, qui apparaît dans plusieurs séquences aurait reçu des menaces de mort. «Mon numéro de téléphone a circulé sur les réseaux sociaux, plusieurs appels au meurtre ont été diffusés. On me menace de décapitation, d’égorgement, de s’en prendre à moi parce que j’ai tenu un discours de vérité à visage découvert et en particulier sur l’inaction du maire de ma commune», a raconté l’énarque sur BFMTV. Mais il semblerait que ce ne soit pas le seul. En effet, à en croire Nicolas de Tavernost, Ophélie Meunier, la présentatrice de «Zone interdite», a été la cible de messages menaçants nécessitant son placement sous protection.



Vendredi 28 janvier, le président du directoire du groupe M6 était entendu par la commission d’enquête du Sénat sur la concentration des médias. Interrogé sur son ingérence de la ligne éditoriale de ses chaînes, il s’est défendu en évoquant ledit numéro du magazine d’information. «Pour faire mon métier, je suis obligé de juger d’un certain nombre de critères. Je vais vous donner un exemple extrêmement précis: nous avons fait une émission “Zone interdite” qui a eu pas mal de répercussions. Nous avons discuté de cette émission. Si vous appelez cela de l’ingérence M. Assouline [le rapporteur de la commission d’enquête, NDR], j’ai été ingérant sur cette émission. J’ai demandé si nous avions les garanties, si c’était une émission “extrémiste”, j’ai demandé si la présentatrice qui est menacée, était protégée, j’ai demandé si les témoins qui parlaient étaient bien floutés etc...», a-t-il déclaré avant d’ajouter: «J’ai fait le métier que j’estime devoir faire sur une émission dont in fine la décision m’est revenue. Je revendique d’avoir autorisé cette émission. Mais parce qu’on me l’a demandé. On aurait pu prendre la décision contraire. J’estime que c’est mon devoir de responsabilité: si vous appelez cela de l’ingérence, moi j’appelle cela l’exercice de mon métier».



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