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Interpol : un député fustige la “candidature de la honte” d’un général émirati soupçonné de torture « La France ne peut pas laisser faire »

Ce haut responsable de la sécurité intérieure fait l’objet de plusieurs plaintes internationales pour torture et détention arbitraire d’opposants au régime, révèle France info.

Image d'illustration

Par : V.A.

« Si on a, à la présidence de cette organisation, qui a pour rôle d’arrêter des criminels, une personne soupçonnée de crimes, ça pose un grand problème de légitimité. » Ces mots ont été prononcés jeudi 7 octobre par le député non-inscrit du Rhône, Hubert Julien-Laferrière, qui a quitté LREM pour le parti Génération écologie en janvier dernier. Lors d’un entretien accordé à France info, il a fustigé la « candidature de la honte » d’Ahmed Naser Al-Raisi, un haut responsable de la sécurité intérieure des Emirats arabes unis, à la présidence d’Interpol. En cause : plusieurs plaintes internationales dont il fait l’objet, dont l’une récente en France, pour torture et détention arbitraire d’opposants au régime.

« La France ne peut pas laisser faire »

Selon les informations dont dispose la radio nationale, Hubert Julien-Laferrière se mobilise aux côtés de 34 députés et sénateurs, pour que cette candidature n’aboutisse pas. « La France ne peut pas laisser faire », a estimé le député auprès de France info. Toutefois, à l’heure actuelle, aucune de leurs lettres n’a obtenu de réponse de la part d’Emmanuel Macron ou de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, qui sera en déplacement au siège d’Interpol, situé à Lyon, vendredi 8 octobre.

Les Emirats arabes unis, comme le rappelle France info, sont devenus le deuxième contributeur de l’organisation internationale de police criminelle, après avoir fait en 2016 un don à hauteur de 50 millions d’euros. L’élection d’Ahmed Naser Al-Raisi, si elle se produisait, pourrait provoquer un nouveau scandale au sein de la présidence d’Interpol, après la disparition de Meng Hongwei, à l’automne 2018. Finalement arrêté en Chine, il a été condamné en 2020 à treize ans et demi de prison et 260 000 euros d’amende, indiquait Libération dans un article, au moment des faits.



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