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[VIDEO] - Législatives : « Bah, si, bonhomme, tu vas le nommer »... Bompard répond à Macron sur la nomination de Mélenchon à Matignon

Le candidat LFI dans la 4e circonscription de Marseille était au micro de Sud Radio ce lundi matin

Image d'illustration

« Dans une campagne, on essaie de convaincre les électrices et les électeurs en le faisant argument contre argument. » Dont acte. Invité du « Petit-déjeuner politique » de Sud Radio ce lundi matin, Manuel Bompard en a profité pour répondre au chef de l’Etat qui, vendredi, dans un entretien à la presse quotidienne régionale, avait expliqué qu'« aucun parti politique ne [pouvait] imposer un nom [de Premier ministre] au président ». En clair, il ne nommerait pas à Matignon Jean-Luc Mélenchon, patron de LFI qui mène l’alliance Nupes de gauche aux législatives, en cas de victoire de cette dernière à l’issue du second tour, le 19 juin.



Obligation constitutionnelle versus tradition républicaine

Pour Manuel Bompard, ancien directeur de campagne du leadeur insoumis et candidat aux législatives dans la 4e circonscription de Marseille, « les arguments défendus par le président de la République ne tiennent pas la route ». Ainsi, « quand il dit : “Jean-Luc Mélenchon ne peut pas être Premier ministre, car je ne le nommerai pas”, bah, si, bonhomme, tu vas le nommer », a-t-il lâché. A ses yeux, « ce qui est d’obligation constitutionnelle, c’est que le Premier ministre doit avoir un vote de confiance à l’Assemblée nationale et, pour l’avoir, il faut nommer Premier ministre la personne qui a été choisie par l’alliance politique qui a la majorité des députés à l’Assemblée. »

Mais si tel était le cas, Emmanuel Macron pourrait très bien décider de nommer quelqu’un d’autre au sein de la Nupes, lui a lancé le journaliste Benjamin Glaise… « Ce serait une provocation », a estimé Manuel Bompard, avançant « les traditions historiques » : « Quand François Mitterrand nomme Jacques Chirac [en 1986], il nomme le chef de l’opposition [RPR]. Jacques Chirac nomme lui-même à son tour Lionel Jospin en 1997, il le fait car Lionel Jospin a été désigné par la gauche plurielle à l’époque. »

Mais comment affirmer que l’on a gagné une élection alors que l’on n’est pas candidat, a ensuite glissé Benjamin Glaise, rappelant que Jean-Luc Mélenchon, député des Bouches-du-Rhône, ne se représentait pas pour un nouveau mandat. « A aucun moment dans l’histoire, il n’y a obligation d’être député pour être Premier ministre », a tranché Manuel Bompard, citant le cas d’Elisabeth Borne, tout juste nommée Première ministre et qui se présente pour la toute première fois au suffrage universel dans le Calvados. Argument contre argument.


(SOURCE) : 20minutes.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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