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Vannes (56) : un enfant filme son père en train de frapper sa mère… et l’envoie en prison - Le père de famille, un Tunisien, a expliqué avoir « choisi sa femme au bled »

Le père de famille, un Tunisien, a expliqué avoir « choisi sa femme au bled ». Il a été condamné à 18 mois de prison ferme.

Image d'illustration

La scène, racontée dans les détails dans l’enceinte du tribunal correctionnel de Vannes (Morbihan), est terrifiante. Dans la nuit du dimanche 22 au 23 mai, Yousri D. a déchaîné ses forces contre son épouse, sous les yeux de ses enfants. « J’ai compté dix coups de poing, dont plusieurs avec élan, deux coups de coude, quatre gifles et un coup de boule », liste Pierre-Olivier Danino, le président du tribunal cité par Ouest-France. Si le magistrat a été capable de décrire si précisément les faits, c’est que la scène a été filmée… par le fils du couple, âgé de 8 ans.

Une vidéo de 2 minutes qui a forcé Yousri D. à admettre les faits, après avoir longtemps nié toute violence. Sitôt la scène diffusée, devant son épouse en pleurs, le père de famille âgé de 43 ans s’est confondu en excuses : « Je regrette, je suis désolé. Donnez-moi une chance ! », s’est-il lamenté. La réplique du président n’a pas tardé : « Une chance de la tuer ? » Ce soir-là, en effet, c’est une autre enfant du couple – qui en compte cinq – qui a mis fin aux coups en s’interposant. Dieu sait ce qui aurait pu se passer sans cette intervention.

Une femme « choisie au bled »

D’après le témoignage des enfants, la mère de famille était quotidiennement insultée par son époux, et frappée au moins une fois par mois. Une régularité qu’ont démenti Yousri D. et son épouse. « Je l’aime ma femme. C’est moi qui l’ai choisie au bled, en Tunisie », a expliqué le premier. En larmes, la seconde a semblé partagée entre la peur de voir les coups continuer, et le refus de priver les cinq enfants de leur père, rapporte Ouest-France. « Madame, ça n’est pas votre faute si vous subissez de telles violences », a insisté Pierre-Olivier Danino.

Le père de famille, lui, n’a cessé de se victimiser en évoquant son travail et sa vie sur les chantiers. De son côté, son avocat a tenté de faire valoir qu’il ne se montre violent que lorsqu’il est alcoolisé, réclamant « une sanction qui lui permette de se soigner ». Une demande à laquelle a accédé le tribunal, en le condamnant à quatre ans de prison – dont 18 mois fermes et 30 mois avec sursis – assortis à une obligation de soins et au retrait de son autorité parentale.

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