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Seine-Saint-Denis (93) : un demi-millier de migrants clandestins évacués d’un square à Pantin

Plusieurs centaines de migrants envahissaient le square du Cheval Noir à Pantin depuis trois mois. Ils ont été mis à l’abri par la police.

Image d'illustration

« Ça s’est plutôt bien passé. » Le maire de Pantin, Bertrand Kern (PS), s’est dit satisfait auprès du Parisien, de l’évacuation menée par les forces de l’ordre dans la matinée du mercredi 11 mai. Le square du Cheval Noir à Pantin était pris d’assaut par plusieurs centaines de migrants, majoritairement des exilés afghans, depuis plus de trois mois. Ils vivaient sous des tentes dans des conditions insalubres. Certains avaient été placés à cet endroit après avoir déjà été évacués du canal de l’Ourcq fin janvier.

12 familles parmi les 500 migrants

Bertrand Kern a informé qu’ils étaient « entre 350 et 400 personnes » à vivre sur place. Mais, « comme d’autres ont entendu parler de cette opération, elles étaient environ 500 ce matin quand la police est intervenue », a informé l’édile de la commune de Seine-Saint-Denis dans Le Parisien. Bertrand Kern relate que « 12 familles représentant 62 personnes » faisaient partie de ces centaines d’étrangers. Dans l’après-midi de mercredi, l’association Solidarité Migrants Wilson, qui a assisté à l’évacuation, ne savait toujours pas où les autorités avaient mis à l’abri les clandestins. « Comme d’habitude, on ne sait pas où ils sont allés exactement », a déploré un membre de l’organisation, informant Le Parisien que « certains auraient atterri près de Melun ».

Dès mardi 10 mai, le collectif Pantin Solidaire avait adressé une lettre à Bertrand Kern pour lui demander « d’entamer une réflexion pour la réalisation d’un espace pérenne d’accueil transitoire ». Or, cette action serait à la charge de l’Etat, selon le maire de Pantin. Il a, en effet, jugé « impossible » que sa ville puisse prendre en charge 500 personnes, alors qu’elle a déjà « 6 000 demandeurs de logements en attente ».

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