France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

[VIDEO] PRÉSIDENTIELLE : CE QU'IL FAUT RETENIR DE L'INTERVIEW DE MARINE LE PEN CE MATIN SUR CNEWS

Interrogée pendant une heure ce vendredi 22 avril au matin sur CNEWS et Europe 1, la candidate du Rassemblement national à la présidentielle, Marine Le Pen, a détaillé les axes forts de son programme, tout en pointant du doigt les incohérences, selon elle, de son adversaire Emmanuel Macron.

Image d'illustration

En meeting à Arras (Pas-de-Calais) la veille, la finaliste de la présidentielle 2022 a, avant le second tour de dimanche, jeté ainsi ses dernières forces dans la bataille en répondant aux questions de Sonia Mabrouk et Laurence Ferrari.

L’occasion pour Marine Le Pen de clarifier ses positions et convaincre un maximum d'électeurs pour la porter à la fonction suprême.

Voici ce qu'il faut retenir de son passage sur notre antenne.

«RENAISSANCE DÉMOCRATIQUE»

Au cours de son interview, la tête d’affiche du RN a rappelé son attachement à la démocratie. «Je souhaite me ressourcer à la Constitution de la Ve République (…) La Constitution, c’est la loi suprême des Français, ce sont eux et eux-mêmes qui peuvent la modifier», a affirmé Marine Le Pen.

Elle a appelé à une «renaissance démocratique» qui passe par deux mesures phares, à savoir la proportionnelle et le référendum d’initiative populaire.

«The Economist (un magazine économique britannique, NDLR) nous a fait descendre dans son classement sur la démocratie. Nous sommes devenus sous le mandat d’Emmanuel Macron une démocratie défaillante. Il y a des problèmes partout dans notre pays sur le plan démocratique. Un des éléments, c’est évidemment que des courants de pensée, qui sont extrêmement forts et qui représentent des millions de nos compatriotes, ne sont pas correctement représentés à l’Assemblée nationale, qui est le lieu où l’on vote la loi commune. C’est un problème majeur et Emmanuel Macron le sait puisqu’il s’était engagé à mettre en œuvre la proportionnelle et qu’il a rompu sa promesse», a critiqué la candidate RN sur CNEWS.



CLARIFICATION SUR LA RUSSIE

Attaquée par le chef d’Etat lors du débat télévisé d'entre-deux-tours mercredi au sujet du prêt accordé par une banque russe pour financer sa campagne électorale, Marine Le Pen a réagi en expliquant que cette dernière n’était pas liée au gouvernement de Vladimir Poutine. «Tout cela est diffamatoire, ce n’était pas une banque d’Etat, d’ailleurs cette dernière a fait faillite», a justifié l’ex-présidente du Rassemblement national.

Par la même occasion, elle a tenu à rappeler sa position géostratégique à l’échelle internationale, avec la menace d’un rapprochement trop étroit entre la Russie et la Chine. «La France est une puissance d’équilibre, dont l’objectif est toujours de privilégier les voies de la paix. Il faudra que l’Otan se rapproche de la Russie en ce sens. La pire chose qui pourrait arriver pour notre futur, ce serait une fusion entre la Chine et la Russie. Ce serait peut être le plus grand danger du 21ème siècle pour la sécurité de la France et de l’Europe», a avancé la candidate.

POUVOIR D’ACHAT, PRODUCTIVITÉ ET RETRAITES

Véritable cheval de bataille de Marine Le Pen, le pouvoir d’achat a occupé une part importante de son propos ce matin. «Lorsque je veux baisser la TVA sur l’ensemble des énergies, évidemment que ça va profiter aux plus modestes. L’impact des mesures que je propose pour les Français est considérable, c’est pour l’électricité un gain de 110 euros, pour le gaz un gain de 130 euros (…) et pour le fioul un gain de 590 euros par an», a-t-elle assuré.

«Emmanuel Macron est très apprécié du CAC40 et des milieux financiers. Mais je rappelle qu'il a fait 600 milliards d’euros de dette. Je rappelle qu’il avait déjà fait 245 milliards d’euros de dette avant le Covid. La productivité est déplorable depuis qu’il est arrivé au pouvoir. Le commerce extérieur a un déficit économique. On a perdu 14.000 emplois dans l’industrie pendant ce quinquennat», a critiqué la candidate RN.

«La productivité, elle, détermine la richesse qui est créée et donc la capacité à soutenir notre régime de retraites (…) La retraite sera entre 40 annuités et 60 ans et n’ira pas au-delà dans mon programme», a affirmé Marine Le Pen, avant d’évoquer une revalorisation salariale dans le secteur de l’éducation. «Je revalorise les revenus des enseignants et des soignants, avec un complément de revenus aux apprentis et aux étudiants qui travaillent de 200 à 300 euros par mois», a ajouté la postulante au titre de présidente de la République.

LE VOILE

«Je considère que les islamistes font peser sur les femmes une pression qui est inadmissible et qui les oblige à porter le voile. Depuis dix ans, c’est une inflation de femmes qui portent le voile car celles qui ne le portent pas sont isolées en réalité. Elles sont mises de côté, elles sont jugées et ça, sur le territoire national en 2022, je ne peux pas l’accepter», a détaillé Marine Le Pen.

La tête de liste du Rassemblement national a ensuite comparé le voile à la burqa, dont la France a été le premier pays au monde à interdire son port dans l'espace public. «Il se passera avec le voile la même chose qu’avec la burqa (…) Il y a tout un tas de pays musulmans qui ont interdit le voile, comme la Turquie par exemple. Donc le problème n’est pas d’être musulman mais plutôt le port du voile», a estimé Marine Le Pen sur ce sujet.

La candidate RN a ensuite conclu son propos sur le thème de l’immigration en évoquant les économies qu’elle souhaitait effectuer une fois élue. «Je veux être la présidente du régalien et la présidente du quotidien. L’immigration nous coute très cher. Avec les mesures que je veux mettre en œuvre, c’est 16 milliards d’euros par an d’économies, en accordant les aides sociales aux Français, en limitant le regroupement familial, en gérant le droit d’asile dans les ambassades, en gérant le problème des mineurs non accompagnés qui coutent 2 milliards d’euros par an», a expliqué Marine Le Pen.


(SOURCE) : cnews.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®