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Paris : les riverains du Champ-de-Mars insupportés par des « squatteurs » réclament davantage de sécurité, « On n’en peut plus, on s’en va ! »

Un certain nombre de “squatteurs” ont investi ce quartier parisien cossu, mettant en péril la sécurité et le bien-être des riverains.

Image d'illustration

Ils n’en peuvent plus et réclament des mesures. Les riverains du Champs-de-Mars, quartier parisien cossu situé aux abords de la tour Eiffel, alertent sur le fait que le secteur est devenu le terrain de « squatteurs », qui nuisent à leur bien-être et instaurent un climat d’insécurité, rapporte Le Parisien, vendredi 15 avril. Certains habitants réclament des accès sécurisés aux immeubles haussmanniens, alors que ces « squatteurs » en investissent les abords au quotidien, tandis que d’autres Parisiens souhaitent la fermeture complète du Champ-de-Mars pendant la nuit.

Rixes, vols à la tire, altercations verbales…

Mais qui sont ces « squatteurs » ? Une poignée d’hommes qui vivotent grâce au trafic de cigarettes, ou du jeu de bonneteau, dont les touristes sont les premières victimes. Les riverains ont confié à nos confrères en apercevoir régulièrement postés entre allées et bosquets. Dans le même temps, régulièrement, des véhicules immatriculés en Roumanie sont garés dans des impasses, d’où l’on peut voir sortir « bonneteurs » et guetteurs. Un peu plus loin, les habitants du quartier assistent au rechargement des chariots en marrons grillés et merguez. A ces menus trafics, s’ajoutent les vols à la tire, les altercations verbales et les rixes.

« On n’en peut plus, on s’en va »

Autant de fléaux que dénoncent les riverains, qui se disent à bout. Depuis plusieurs mois, ils sont engagés dans un difficile dialogue avec la mairie du VIIe arrondissement de Paris et la préfecture de police, poursuit Le Parisien. Pour l’heure, ce dialogue n’aboutit qu’à des mesures que les 150 personnes réunies au sein d’un collectif estiment insuffisantes. Ne voyant pas d’amélioration, certains propriétaires ont quitté le quartier : « On n’en peut plus, on s’en va », commente l’un d’eux, amer, dans les colonnes du journal régional. L’insécurité a d’ores et déjà fait chuter la valeur des biens.

« Nous vivons dans une insécurité diurne et nocturne insupportable, qui s’est intensément développée depuis le premier confinement, dans un espace où les habitants réclament une vidéosurveillance dans la rue depuis 2016 », déplorent les membres de ce collectif, vidéos et clichés à l’appui, auprès du quotidien. Et de conclure, non sans amertume : « Nous ne pouvons ni ne devons vivre au quotidien avec la mafia rom violente et armée qui sévit impunément dans notre rue […] en réfrénant les riverains de sortir de chez eux ! »

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