Lyon (69) : un abbé crée un site de rencontres... pour catholiques « TRÈS » pratiquants - 01Topinfo

Un prêtre lyonnais vient de fonder Navis Fidelis, le premier site de rencontre réservé aux catholiques pratiquants. Objectif : aider des célibataires qui veulent se marier religieusement à trouver l’âme sœur.

*Image d'illustration : « En France, 37 % des adultes vivent seuls », explique l’abbé Spriet, qui a lancé le site de rencontres pour catholiques pratiquants Navis Fidelis. LP/Justin Boche*

Par : Justin Boche

Lancé en début d’année par un religieux lyonnais aidé par un paroissien, le site Internet de rencontres Navis Fidelis propose de mettre en relation des catholiques pratiquants à travers des événements organisés partout en France. L’outil de rencontre (42 euros par an) n’est toutefois pas ouvert à tout le monde. Chaque inscription doit être validée par un référent ecclésial.

« Il y avait déjà des sites pour les chrétiens, mais rien pour les catholiques pratiquants », confie Rémi Pellerin, jeune doctorant en informatique fondamentale à l’École normale supérieure (ENS), à l’origine du projet.

« Vivre des fiançailles dans la chasteté »

C’est lors d’une retraite avant son mariage qu’il rencontre l’abbé Spriet — qui officie dans la très rigoriste église Saint-Georges à Lyon — avec lequel il va lancer ce site Internet. « En France, 37 % des adultes vivent seuls, explique l’homme d’église. Et dans notre société moderne, les lieux de rencontres se font de plus en plus rares, surtout passé 26 ans (l’âge minimum pour s’inscrire sur leur site), quand le célibat est non choisi. C’est pour cela que l’on propose de vrais événements et pas un tchat en ligne. »

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La charte de Navis Fidelis est claire, chaque membre doit s’engager à aller « à la messe le dimanche », désirer « vivre des fiançailles dans la chasteté et la continence », « se marier sacramentellement et fonder une famille catholique ». Des préceptes quelque peu anachroniques, mais directement liés aux textes catholiques. « On ne demande rien de plus que ce que l’église demande », assure Rémi Pellerin.

Quitte à assumer le terme de communautarisme. « Aujourd’hui, les gens sont communautaires. Chacun cherche quelqu’un qui lui ressemble. Les catholiques ne font pas exception », plaide-t-il. L’outil de rencontre compte déjà pas loin de 1 000 inscrits.

(SOURCE) : leparisien.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET