Guerre en Ukraine : «Je ne compte pas sur l'ambassade», assure un Français bloqué à Kherson

Mercredi, les troupes russes ont pris le contrôle de Kherson, au sud de l'Ukraine. Une ville de 300.000 habitants, qui borde la mer Noire, dans laquelle se trouve actuellement René, un Français. Il est coincé à Kherson depuis le 17 février.

*Image d'illustration : Pour le moment, Kherson est encerclée par les Russes "qui sont partout" raconte le retraité. © JANEK SKARZYNSKI / AFP*

Par : Solène Leroux

Les troupes russes continuent de progresser en Ukraine, une semaine après le début de la guerre. Mercredi, les forces du Kremlin sont entrées à Kherson, au sud du pays, et ont annoncé en avoir pris le contrôle. Une ville de 300.000 habitants, qui borde la mer Noire, dans laquelle se trouve actuellement René, un Français. Il est à Kherson depuis le 17 février, et n'a pas pu partir depuis le début de l'invasion russe. "Dès que je vais pouvoir m'échapper, je vais rentrer", assure-t-il au micro d'Europe 1.

Comme quelques autres Français, il est coincé en Ukraine depuis plusieurs jours. "J'avais une maison en banlieue et je suis parti parce que j'ai eu la trouille tout seul", détaille-t-il. Pour pouvoir quitter la ville puis le pays, il a cherché à trouver des compagnons d'infortune. "J'ai rencontré un marin ivoirien, un petit jeune, puis une fille qui habite initialement en Pologne, une Ukrainienne."

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"Je ne compte pas sur l'ambassade"

Il ne souhaite qu'une chose, revenir en France, mais il n'attend rien de l'administration française pour l'y aider. "Je ne compte pas sur l'ambassade. Ils ne peuvent même pas me donner les contacts des compatriotes qui sont ici dans la ville !", s'agace-t-il. "J'ai trouvé maintenant un autre Français, qui a un véhicule tout-terrain dont le plein est fait, donc on peut partir."

Tout est prêt, sauf l'accès à la route. Pour le moment, la ville est encerclée par les Russes "qui sont partout" raconte le retraité. "Il faut que ce soit eux qui laissent passer les convois humanitaires. S'il y a un corridor où on peut passer, on y va", conclut-il.

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