« Vous vous fatiguerez avant moi ! » : Anne Hidalgo cash face à ses détracteurs - 01Topinfo

La campagne présidentielle d'Anne Hidalgo ne décolle toujours pas. À la traîne dans les sondages et arrivée cinquième de la Primaire populaire, la candidate socialiste essuie de nombreuses critiques. Mais à presque deux mois du premier tour, elle ne se démonte pas.

*Image d'illustration : © JEAN-FRANCOIS MONIER VIA AFP*

Par : Alice Gobaud

Engluée une campagne présidentielle qui patine, Anne Hidalgo ne montre aucun signe de découragement. Moquée par ses détracteurs pour ses faibles scores dans les sondages (autour de 3%) et sa cinquième place au terme de la Primaire populaire qui a consacré sa rivale Christiane Taubira, Anne Hidalgo affiche toutefois une détermination sans faille : "Vous vous fatiguerez avant moi. Vous me connaissez mal", a-t-elle lancé à la presse ce week-end.

Alors que le parti socialiste fait face à l'une de ses campagnes les plus difficiles de son histoire, Anne Hidalgo peut compter sur le soutien de deux ténors du Parti socialiste (PS) : Bernard Cazeneuve et Martine Aubry. L'ancien ministre socialiste prend la tête du comité de soutien d'Anne Hidalgo, "fidèle à sa famille politique". De son côté, la maire de Lille a assuré à la candidate socialiste de son "soutien absolu", lors d'une rencontre organisée ce dimanche, assurant qu'"Anne est la femme qu'il faut pour la France". Une réconciliation qui intervient après un lourd différend. Au cœur des tensions, une circonscription de Paris cédée à l'écologiste Cécile Duflot en 2011, à l'époque où Marine Aubry était première secrétaire du Parti socialiste. Une trahison pour Anne Hidalgo qui a vécu cette décision comme un coup de pouce donné à une potentielle adversaire à Paris.

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Anne Hidalgo crée des dissensions au sein du Parti socialiste

Mais en interne, certains membres du PS doutent de la candidature d'Anne Hidalgo. "Objectivement, on ne peut affirmer avec une certitude absolue que le scénario est figé. Je fais partie de ceux qui pensent que la réflexion doit rester ouverte", déclare Laurent Baumel, secrétaire national du PS dans le Huffington Post ce dimanche avant de poursuivre : "La réalité de la situation, aujourd’hui, c’est que la gauche va disparaître, ils sont en train de prendre cette responsabilité-là devant l’Histoire", a-t-il regretté, pointant du doigt l'ensemble des candidats de la gauche qui rejettent d'idée de s'unir autour d'une candidature commune.

(SOURCE) : gala.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET