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« Sympathies nazies ! » : accusée « d’islamo-droitisme », Valérie Pécresse étrille à son tour l’entourage d’Éric Zemmour

Une note rédigée par l’équipe de Valérie Pécresse enjoint ses soutiens à attaquer Eric Zemmour sur ses liens, réels ou supposés, avec les mouvances identitaires, révisionnistes ou néo-nazies, révèle Le Point samedi 5 février.

Image d'illustration

La brèche a été ouverte par Marine Le Pen et l’équipe de campagne de Valérie Pécresse a décidé de s’y engouffrer. Une note adressée aux porte-paroles et relais de la candidate LR, et dont le contenu a été dévoilé samedi 5 février par Le Point, propose un arsenal argumentaire pour dénoncer « les sympathies nazies d’Eric Zemmour ». Le mot avait déjà été lâché par la candidate RN dans un entretien au Figaro au cours duquel elle avait jugé que le « zemmourisme » rassemblait « quelques nazis ».

Liste de soutiens sulfureux

Le document distribué par les équipes de Valérie Pécresse dresse la liste d’une quinzaine de personnes à citer comme exemples de ces accointances. Des cadres de Reconquête ! sont nommés pour leur passé au sein de mouvements identitaires ou de leurs liens familiaux ou professionnels avec des personnages sulfureux ou révisionnistes. S’y ajoutent des personnes qui ont affiché leur soutien à Eric Zemmour, mais qui n’ont pas été sollicitées par le candidat, comme le leader du groupuscule des Zouaves. Eric Zemmour avait pourtant dénoncé ces « ultras qui me soutiennent dans le seul but de fournir à leur passion destructrice de nouveaux alibis », après les débordements de son meeting de Villepinte.

La tactique illustre un changement de stratégie de la part de Valérie Pécresse avec la diabolisation de son rival. Elle répond aussi aux attaques en « islamo-droitisme » largement relayées par le camp Zemmour ces dernières semaines. Il avait notamment pointé les relations passées entre un membre de son équipe et la mouvance islamiste. Des « boules puantes » auxquelles la candidate souhaite donc répondre par cette stratégie qui, selon Le Point, ne ferait pas l’unanimité au sein de LR. Son président, Christian Jacob, avait déjà refusé de qualifier Eric Zemmour de « raciste » ou même de candidat « d’extrême droite », car il souhaite ménager une partie de ses troupes, tentée par une désertion.

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