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PRÉSIDENTIELLE 2022 : L’ABSENCE DE MACRON AUX DÉBATS DU PREMIER TOUR SERAIT-ELLE INÉDITE ?

Depuis plusieurs années, les chaînes de télévision n’hésitent pas à bousculer leurs programmes habituels pour organiser des débats entre les candidats à la présidentielle en amont du premier tour. L’idée d’un débat réunissant tous les candidats ainsi que le président sortant ne semble pourtant pas plaire au chef de l’Etat.

Image d'illustration

Emmanuel Macron n’est pas encore candidat officiellement déclaré, mais malgré l’envie des Français et de ses adversaires de le voir participer aux débats du premier tour, son entourage, et notamment Gabriel Attal, a fait savoir aux journalistes qu’il fallait se préparer à son absence sur les plateaux. Mais est-ce une nouveauté ?

Si le débat de l’entre-deux-tours est une véritable tradition depuis 1974, les médias (et les candidats) bénéficient de plus de souplesse concernant ceux du premier tour. Le dernier président sortant à avoir refusé l’exercice n’est autre que François Hollande, et pour cause : secoué par un bilan mitigé, le chef de l’État en exercice avait renoncé à briguer un second mandat. La nouvelle, annoncée lors d’un discours le 1er décembre 2016 par François Hollande lui-même, était une première sous la Cinquième République.

En 2012, Nicolas Sarkozy avait lui aussi refusé de prendre part à un débat entre les dix candidats à la présidentielle, tout comme son principal adversaire socialiste, François Hollande. Cependant, il s’était plié à un exercice différent sur France 2, qui avait organisé deux «Débats à cinq» rassemblant au total les dix candidats du premier tour, sous la forme d’une succession d’interviews. De fait, aucune réelle confrontation entre les candidats n’avait eu lieu.

AUCUNE OBLIGATION LÉGALE NE PEUT LE FORCER À SE PLIER À CET EXERCICE

Les débats précédant le premier tour de l’élection présidentielle de 2007 s’étaient tenus sans Jacques Chirac, président sortant et forcé de laisser sa place à la suite de ses deux mandats. Il est d’ailleurs le seul à ne pas avoir participé au fameux débat de l’entre-deux-tours – passage quasi obligé - en 2002, contre Jean-Marie Le Pen.

L’absence d’Emmanuel Macron des débats avant le premier tour ne serait donc ni une nouveauté, ni un manquement à ses devoirs en tant que président sortant. En effet, aucune obligation constitutionnelle ou légale ne pourrait le forcer à se plier à cet exercice. Pour échapper à la pression politique et médiatique, le chef de l’Etat pourrait avancer plusieurs arguments : la crise sanitaire ou la présidence française de l’Union européenne, renforçant ainsi son statut quasi inédit à l’approche du premier tour, qui aura lieu le 10 avril prochain.


(SOURCE) : cnews.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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