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CRISE EN UKRAINE : MACRON VEUT « AMORCER UNE DÉSESCALADE ! », POUTINE SALUE LES EFFORT FRANÇAIS

Emmanuel Macron est arrivé ce lundi à Moscou pour une rencontre en tête-à-tête avec Vladimir Poutine, alors que les Occidentaux continuent de craindre une attaque russe en Ukraine.

Image d'illustration

Dans les premières minutes de son dialogue avec Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a dit cet après-midi sa volonté d'«amorcer» une «désescalade» dans la crise russo-occidentale au sujet de l'Ukraine. Son homologue russe a de son côté salué les efforts français «pour résoudre la question de la sécurité en Europe».

Après de multiples échanges avec ses homologues américain, allemand, ukrainien ou encore polonais, Emmanuel Macron a choisi de prendre les devants en se rendant directement au Kremlin.

Premier chef d'Etat occidental à rencontrer en personne Vladimir Poutine depuis le début de la crise, Emmanuel Macron souhaite avant tout empêcher une incursion russe en Ukraine qui mettrait le feu aux poudres.

LA QUESTION DE LA SÉCURITÉ RUSSE «LÉGITIME»

«Il faut être très réaliste. Nous n’obtiendrons pas de gestes unilatéraux mais il est indispensable d’éviter une dégradation de la situation avant de bâtir des mécanismes et des gestes de confiance réciproques», a-t-il commenté dimanche auprès du JDD.

Loin du ton martial des Américains, le président a expliqué comprendre les préocuppations des deux camps. «La sécurité et la souveraineté de l'Ukraine ou de tout autre État européen ne peuvent faire l'objet d'aucun compromis, de même qu'il est légitime que la Russie pose la question de sa propre sécurité», a-t-il confié au JDD.

Selon lui, «l'objectif géopolitique de la Russie aujourd'hui n'est clairement pas l'Ukraine, mais la clarification des règles de cohabitation avec l'Otan et l'UE».



EMMANUEL MACRON EN PREMIÈRE LIGNE

Hyperactif sur la scène diplomatique depuis plusieurs semaines, le chef de l'Etat veut faire valoir la position particulière de la France - ni pro-Kremlin, ni totalement atlantiste - pour jouer le rôle de médiateur.

Vladimir Poutine, qui a déjà échangé trois fois avec le président français depuis le début de la crise, semble voir en Emmanuel Macron un interlocuteur pertinent. «Je veux avoir une conversation de substance avec toi, je veux aller au fond des choses», lui aurait glissé le maître du Kremlin lors d'une conversation téléphonique, si l'on en croit l'Elysée.

Alors que la France préside depuis le 1er janvier et pour six mois le conseil de l'Union européenne, Emmanuel Macron cherche à replacer l'Europe au centre des négociations.

LE FORMAT «NORMANDIE», PORTE DE SORTIE ?

Dans ce jeu complexe, la France compte sur l'Allemagne pour raviver les négociations du format dit «Normandie», qui réunit Français, Allemands, Ukrainiens et Russes dans l'objectif de trouver une issue à la guerre du Donbass, cette région séparatiste pro-russe de l'est de l'Ukraine.

Au point mort depuis des mois, les pourparlers sur l'application des accords de Minsk (signés en 2014) ont été relancés le 26 janvier à Paris. Avancer sur ce terrain pourrait constituer une porte de sortie à la crise, espère l'Elysée.

Au lendemain de sa venue à Moscou, Emmanuel Macron se rendra à Kiev, mardi, pour rencontrer le président Ukrainien Volodymyr Zelensky.

UNE CRISE EN PLEINE CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE

A quelques mois de l'élection présidentielle, la crise en cours offre à Emmanuel Macron la possibilité de se muer en chef de guerre, bien loin des débats franco-français.

Dans un entretien à la Voix du Nord, le chef de l'Etat a même concédé lier son absence de candidature à la situation géopolitique actuelle.

«Je ne peux pas raisonnablement expliquer aux Français que je vais m'adonner à ce temps démocratique important, alors que je leur ai dit que je serai président jusqu'au bout et que nous avons une crise à la frontière ukrainienne qui menace notre sécurité collective», a-t-il déclaré.


(SOURCE) : cnews.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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