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Mali : la fin de l’opération Barkhane signe un échec politique

Malgré toute son efficacité, notre armée ne peut remporter la victoire politique nécessaire. L'expulsion de notre ambassadeur à Bamako est le point d'orgue d'une crise qui marque notre affaiblissement en Afrique.

Image d'illustration

Un respectueux silence s’impose. Sur le pont Alexandre-III, encadré de motards, s’avance le véhicule funèbre qui emporte le brigadier-chef Alexandre Martin. Ce 26 janvier, sous un ciel gris, des deux côtés du pont, comme la tradition le veut depuis maintenant de trop nombreuses années, militaires et civils se pressent pour un dernier salut à l’un de ceux, 58 désormais, qui sont tombés au Sahel dans le cadre des opérations Serval puis Barkhane. Quelques jours plus tôt, le brigadier avait été la victime d’un tir de mortier contre la base de Gao, l’une de nos dernières au Mali. En juin dernier, à l’initiative du président Macron, le format de Barkhane était réduit de moitié, devant passer de 5 100 à 2 500 hommes, mais la brouille entre Paris et Bamako, où gouverne désormais une junte soumise aux sanctions de la Cedeao et de l’Union européenne, n’augure rien de bon pour la suite des événements.

Un échec politique malgré les succès de l’armée française

Pourtant, en neuf ans de présence, l’armée française a forcé le respect. Avec des moyens limités, sur un territoire qui ne l’est pas, elle a emporté de nombreux succès contre les groupes djihadistes. Malgré ces efforts exemplaires, l’hydre cent fois décapitée repousse, contraignant l’Élysée à entamer un retrait progressif.

Comme l’a très bien résumé le précédent chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, « la victoire ne peut être que politique, la victoire tactique y contribue, mais elle n’est pas suffisante ». Et c’est bien là que réside le problème. Pour un fin praticien de notre politique extérieure : « La France a dû assumer un rôle pour lequel elle n’avait pas les leviers […]    ▶ La suite est réservée aux abonnés.

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