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« Les éoliennes, c’est intouchable » : les habitants dénoncent un parc construit sans autorisation, en Loire-Atlantique

A Jans, plusieurs éoliennes sont en construction alors que le promoteur n’a pas obtenu l’autorisation définitive. Les habitants inquiets pour leur santé et l’impact financier ont décidé de porter l’affaire en justice.

Image d'illustration

Un collectif d’habitants de Jans, petit village de Loire-Atlantique, a saisi la justice pour interrompre la construction de nouvelles éoliennes à proximité de leurs habitations, rapporte France Bleu, mercredi 23 février. Dans cette zone où déjà des dizaines de machines ont été installées, ils dénoncent un « business » qui se fait sans réel contrôle des services de l’Etat. En effet, le promoteur des futures éoliennes a commencé les travaux avant même d’avoir obtenu l’autorisation définitive. « C’est insidieux, mais surtout, on a l’impression que l’Etat nous abandonne. Comme si on ne voulait pas savoir, car les éoliennes c’est intouchable », s’insurge la porte-parole du collectif.

Crainte du « syndrome éolien »

Un avocat a été mandaté et a écrit au préfet pour qu’il mette le promoteur en demeure d’interrompre ses travaux. Selon Me Mathilde Le Guen, citée par France Bleu, ces tentatives de passage en force seraient de plus en plus nombreuses. Les habitants considèrent que le préfet « joue la montre » en misant sur leur épuisement. Mais l’avocate rappelle que des promoteurs ont déjà été obligés de démonter leurs installations. « A Jans, c’est aussi notre espoir. La justice devrait trancher dans les semaines qui viennent », précise-t-elle.

Les habitants expliquent craindre la dépréciation de leurs biens si des éoliennes s’implantent à proximité. Ils mettent également en avant le risque sanitaire pour les hommes comme pour les bêtes. Les rumeurs dans les villages alentour font état de fatigue, d’épilepsie ou d’animaux malades. En novembre 2020, la Cour d’appel de Toulouse a reconnu l’existence d’un « syndrome éolien ».

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