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« Inquiétude ! », « alerte ! »… un député LREM étrille la macronie et le Parlement

Hugues Renson, également vice-président LREM de l'Assemblée nationale, a renoncé à se présenter aux élections législatives de juin prochain. Il l’a fait savoir dans un communiqué que relaie franceinfo.

Image d'illustration

C’est « un acte politique mûrement réfléchi ». Le vice-président LREM de l’Assemblée nationale, Hugues Renson, a annoncé dans un communiqué, publié sur son site Internet dont franceinfo se fait l’écho mercredi 16 février, qu’il renonçait à se présenter aux élections législatives de juin prochain. Sa décision est « à la fois le fruit d’un doute sur la recomposition politique et le projet progressiste ». Mais également « une inquiétude sur l’évolution de notre démocratie parlementaire, et une alerte, aussi, sur les dérives de notre système politico-médiatique. » Il n’a pas non plus manqué de partager son « inquiétude sur l’évolution de nos institutions », déplorant que « le Parlement ne fonctionne plus comme il le devrait ».



« Le dépassement, ce n’est pas l’effacement »

Selon Hugues Renson, « notre République n’a tiré les conséquences ni de l’instauration du quinquennat, ni de l’inversion du calendrier électoral qui fait des législatives la réplique de la présidentielle, ni d’une pratique personnelle et centralisée du pouvoir à l’œuvre depuis les années 2000 », a-t-il écrit. De ce fait, le député LREM a considéré que l’Assemblée nationale était une « chambre d’enregistrement de décisions élaborées ailleurs », laissant « peu de place » aux « voix divergentes et (à) la tempérance ».

Et le vice-président du Palais Bourbon n’est pas non plus tendre avec son camp politique. « Je fais le choix de la sincérité, de la liberté, mais aussi de la lucidité sur certains désaccords que la logique majoritaire et ma loyauté m’ont parfois contraint à minimiser ou à taire », a-t-il ainsi expliqué. Hugues Renson a enfin estimé, comme le relaie franceinfo, que la France « a besoin d’un débat sur les options qui s’ouvrent » mais également de « projets politiques différents, concurrents et identifiés ». Tout en rappelant que le « dépassement, ce n’est pas l’effacement ». Les clivages ne sont « pas un risque » mais au contraire « signe de la vitalité de notre démocratie ».

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