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« Ils l’ont massacré là, le pauvre ! » : le témoignage d’un rescapé de Saint-Étienne-du-Rouvray

Le procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, qui avait coûté la vie au père Hamel, s’ouvre lundi 14 février. Guy Coponet, qui a frôlé la mort dans l’attaque, a raconté son expérience à France Info.

Image d'illustration

Les terroristes islamistes de Saint-Étienne-du-Rouvray lui avaient asséné, le 26 juillet 2016, plusieurs coups de couteau après avoir tué le père Hamel, le laissant pour mort. Alors que s’ouvre le procès de cet attentat lundi 14 février, Guy Coponet, 92 ans, a livré son témoignage à France Info. Il a raconté comment l’un des assaillants lui a mis un téléphone portable dans les mains pour qu’il filme la scène, puis le meurtre du prêtre. « Ils ont pris le père Jacques, il est venu le chercher dans les bancs. Ils ont commencé par le taper, beaucoup… » a-t-il relaté, près de six ans après les faits. « Je l’ai entendu dire “arrière Satan”, puis, comme un ordre, “Satan, va-t’en”. Alors ça s’est terminé, car le gars lui a ouvert la gorge. »

Trouver « les vrais responsables »

Les terroristes s’en sont ensuite pris à Guy Coponet. Ils ont également tenté de l’égorger et l’ont aussi frappé au bras et dans le dos. « Et puis ils m’ont jeté sur le côté de l’autel. » Tandis que les deux hommes « continuaient de casser tout ce qui était à casser », « j’ai serré le mieux que je pouvais ma gorge, pour éviter que ça saigne de trop. J’ai fait le mort », a-t-il poursuivi. Sa femme, décédée depuis, a été prise en otage par les deux assaillants lorsqu’ils ont tenté une sortie, mais elle été secourue par un policier.

De ce procès, le survivant attend surtout que soient identifiés « les vrais responsables, […] ceux qui ont donné les ordres ». Les deux terroristes ont été abattus par des membres des forces de l’ordre, ce son donct trois de leurs proches soupçonnés, d’avoir partagé leur idéologie, d’avoir été au courant de leurs projets ou d’avoir cherché à rejoindre l’État islamique, qui sont mis en cause. L’instigateur de l’attaque, Rachid Kassim, est présumé avoir été tué en Irak en 2017, mais est tout de même accusé faute de preuves de sa mort.

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