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« Boum, crac, badaboum ! » : la mécanique du terrorisme islamiste au cœur du procès Hamel

En détention provisoire depuis l’été 2016, quatre hommes sont jugés depuis lundi et pour quatre semaines dans le cadre de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray. La personnalité foutraque du premier homme à s’exprimer, Farid Khelil, illustre toute la complexité de ce type de procès.

Image d'illustration

« Va-t’en, Satan ! » ; tels sont les derniers mots prononcés par le père Jacques Hamel avant d’expirer, le 26 juillet 2016, en son église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Ce jour-là, à l’heure de Tierce, deux jeunes hommes, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, tous deux 19 ans, égorgeaient le prélat de 85 ans et blessaient un autre paroissien. Quelques minutes plus tard, ils tombaient sous le feu nourri de la brigade de recherche et d’intervention de Rouen (BRI).

Les associés du diable ?

Un peu plus de cinq ans après les faits, il s’agit de déterminer si « Satan », selon les termes du défunt prélat, a pu s’entourer d’associés. Depuis lundi, quatre hommes sont jugés devant la cour d’assises spéciale de Paris. Présents dans le box des accusés, Farid Khelil, 36 ans, Yassine Sebaihia, 27 ans et Jean-Philippe Steven Jean-Louis, 25 ans, sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes d’atteinte à la personne ou complicité d’assassinat. Pour le dire autrement : ils sont soupçonnés d’avoir eu connaissance du dessein criminel des deux djihadistes, voire même de l’avoir encouragé.

Seul Rachid Kassim, l’une des principales figures françaises de Daesh, comparaît en son absence ; celui dont le nom revient dans au moins quatre affaires de terrorisme en France est présumé mort en février 2017 dans un bombardement américain en Irak. Considéré comme le principal instigateur de cette équipée meurtrière, Kassim est le seul à avoir été renvoyé pour complicité.

Dans les couloirs du palais de justice lundi matin, un mot revient souvent sur les lèvres des parties civiles : « Vérité. » Pourquoi et comment est-ce arrivé ? Quel est le degré d’implication de chacun ? Autant de questions qui se bousculent dans l’esprit des clients de Francis Szpiner, conseil de membres de la famille du père Hamel : « Comment deux types qui ne s’étaient jamais rencontrés avant le 22 juillet 2016 ont pu semé la mort le 26 ? Voilà ce qu’il nous faut éclaircir. Comme souvent dans les procès terroristes, la tâche est rendue plus difficile en l’absence des auteurs. »

Dans ce contexte, les parties civiles attendent beaucoup de l’intervention des trois accusés. D’autant que, comme l’a rappelé le président de la cour d’assises, les investigations […]    ▶ La suite est réservée aux abonnés.

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