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Marine Le Pen veut profiter de la crise du Covid-19 pour favoriser le tourisme de proximité

En déplacement dans l’Aude, la candidate RN a décliné plusieurs propositions pour aider le secteur du tourisme, avec une plus forte intervention de l’Etat et plus de souplesse sur la législation du travail

Image d'illustration

Si la crise du coronavirus a lourdement porté atteinte au secteur du tourisme, la candidate à l’Elysée Marine Le Pen a proposé ses solutions lors d’une conférence de presse organisée sur un domaine viticole et oléicole à Trèbes, dans l’Aude. « Au bénéfice de la crise sanitaire, où on a vu baisser le nombre de touristes étrangers, il faut se servir de ce moment pénible pour en faire une opportunité et développer le tourisme des Français en France », a lancé la candidate du Rassemblement National.

« Même si nous ne devons pas délaisser la clientèle éloignée, nous nous acheminons vers une consolidation du localisme touristique », a-t-elle ajouté, en accusant le « pouvoir macroniste d’inspiration libérale » de faire « la promotion pour la destination France » et de laisser « la main invisible du marché organiser le reste », une « démarche suicidaire » à ses yeux. Elle a ensuite pu échanger avec des professionnels du secteur sur ces propositions.

Plaidoirie pour un Etat interventionniste

Marine Le Pen a ainsi défendu « un Etat stratège qui coordonne les acteurs publics et accompagne les acteurs privés » dans une logique de « bassins touristiques », avec un « soutien conséquent à l’emploi et l’innovation » et un « retour de la sécurité » pour les touristes notamment étrangers. Parmi une douzaine de propositions, la candidate envisage un « grand ministère du tourisme » dépendant de « celui en charge de l’Aménagement du territoire » et non des Affaires étrangères comme actuellement, ou la « mobilisation des services préfectoraux » pour que les « petits acteurs » accèdent aux fonds européens.

S’appliqueront aussi à ce secteur d’autres mesures envisagées au niveau national, comme une « prime d’aménagement du territoire » visant à favoriser la relocalisation d’activités, une prime de l’Etat pour les étudiants qui travaillent allant « jusqu’à 20 % du revenu, dans la limite de 200 euros mensuels », ou un allègement des cotisations patronales pour les entreprises qui augmentent de 10 % les salaires jusqu’à trois fois le Smic. Face à la pénurie de main-d’œuvre, qui conduit parfois à l’embauche de saisonniers étrangers, Marine Le Pen a souhaité que l’Etat puisse « créer un écosystème » qui incite à « augmenter les salaires » et « qu’on soit souple sur la législation du travail » pour que deux contrats à temps partiel « ne coûtent pas plus cher » qu’un contrat à temps plein.

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