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Le tournage d’une scène porno-gay sur l’Acropole provoque la colère des Grecs

L’Acropole représente « le nationalisme, le culte de l’Antiquité, le patriarcat » selon les réalisateurs de Departhenon, un court-métrage de 36mn sensé « déconstruire les stéréotypes hétéronormatifs et nationalistes ».

Image d'illustration

A l’aide d’une présentation boursouflée, tout à fait dans les petites préoccupations du moment, les promoteurs du film explique ainsi leur démarche :

Après quelques randonnées, deux hommes membres d’une compagnie se souviennent de leurs aventures érotiques passées en tant qu’ex-couple. L’entreprise décide de leur rendre leur érotisme et leur audace perdus. Tandis que la compagnie réalise ses plans, elle crée un contexte de sensualité et une fissure symbolique dans un espace agressivement chargé de valeurs hétéronormales et nationalistes, afin que l’érotisme recherché puisse s’épanouir.

Précisant à tout hasard :

Dans certaines cultures, une partie du contenu n’est considérée comme appropriée que pour les individus adultes.

Avertissement opportun car dans ce film on voit notamment des hommes en pleine acte sexuel.

Le court-métrage est surtout un gros nanard insupportable de niaiserie, véritable film d’étudiant où tout le monde se paloche et se tripote dans les couloirs de la fac.
Mais si ce navet est actuellement rendu à 25 000 vues sur internet c’est que l’attention s’est focalisée sur une scène porno gay. Celle-ci a, en effet, été tournée à l’Acropole, haut-lieu de l’histoire hellénique. A 24’07 on peut effectivement voir deux hommes copuler dans les ruines alors que des bruits de foule se font entendre autour d’eux. Les autres « acteurs » du film cachant la scène indigne au public grâce à leur corps.

« En tant que Grec, j’ai honte », a déclaré le président de l’Association des Acteurs grecs, Spyros Bibilas, sur ANT1, une chaîne de télévision privée. Et le ministère de la culture s’en est mêlé après la présentation du film à l’université de Thessalonique et sa mise en accès libre sur internet : « nous voulons trouver au plus vite les responsables de ce tournage illégal » précisant à l’AFP que« le site archéologique de l’Acropole ne se prête pas à l’activisme ni à toute autre action qui offense ou manque de respect au monument ».

« On ne peut pas faire tout et n’importe quoi au nom de l’activisme » a précisé Spyros Bibilas.

Eh bien si apparemment…

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