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« Ce n'est pas mon problème ! » : entre Emmanuel Macron et Édouard Philippe, la guerre reprend

Après la fusion avortée de son parti avec celui de Franck Riester à cause d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe a pris sa revanche face à l’actuel président de la République et affirme de plus en plus son indépendance vis-à-vis de La République en Marche.

Image d'illustration

Entre Emmanuel Macron et Édouard Philippe, les relations sont loin d’être au beau fixe. Il semblerait même que le président de la République et son ancien Premier ministre soient devenus des adversaires politiques. C’est du moins ce que sous-entend une enquête du magazine Le Point, publiée ce samedi 22 janvier. Selon l’hebdomadaire, Emmanuel Macron ferait tout pour empêcher Édouard Philippe de devenir un poids lourd de la politique nationale. Cette volonté est apparue clairement lorsque le président a provoqué l’avortement de l’union entre Horizons, le parti de l’ancien chef du gouvernement, et d’Agir, le parti de Franck Riester.

Qu’à cela ne tienne, Édouard Philippe a pris sa revanche en suspendant sa participation à Ensemble citoyens, un groupe politique de soutien au chef de l’État. Par ailleurs, il a également fait savoir au journal L’Opinion qu’il ne voulait pas qu'on "l'emmerde". Au Point, il a précisé : "Ma loyauté est totale, ma détermination est totale. Peut-être que ça en angoisse certains. Mais ce n'est pas mon problème." Le divorce Macron-Philippe est définitivement acté.

Il prépare sa campagne

Cependant, Édouard Philippe a assuré que "l’incident" qui l’a opposé à Emmanuel Macron était "clos", comme l’a rapporté Europe 1, le 20 janvier. De son côté, Christophe Béchu, Secrétaire général du parti Horizons et maire d’Angers, a affirmé : "Si la maison commune commence à s’intéresser au fond et à l’entrée en campagne, on a évidemment vocation à y retrouver notre place." De plus, il a assuré que Horizons était passé à autre chose : "Il n’y a plus de sujet avec Agir, la proposition de fusion n’existe plus. Il n’est pas question de feuilletonner alors que les trois-quarts des adhérents d’Agir ont déjà rejoint Horizons : la jonction sur le terrain est faite".

Pour sa part, Thomas Mesnier, député La République en marche et porte-parole du parti Horizons a déclaré que "le lien est constant" et qu’il "y a une véritable volonté de travailler ensemble sur les idées et le fond de la campagne". "Donc, dès que l’occasion se présentera, on se retrouvera", a assuré l’homme politique de 35 ans.

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