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« Vous en rajoutez une couche ! » : Macron recadré par 14 accusatrices de Nicolas Hulot et Patrick Poivre d'Arvor

Dans une tribune parue dans Le Monde ce mercredi 8 décembre, 14 femmes ayant témoigné contre Nicolas Hulot et Patrick Poivre d'Arvor pour des faits de violence sexuelle se sont adressées à Emmanuel Macron qui avait, il y a quelques jours, évoqué ces affaires avec des paroles jugées maladroites.

Image d'illustration

"Nous ne voulons pas d'une société de l'Inquisition". Ce sont les mots employés par Emmanuel Macron, le 1er décembre dernier, lors d'un conseil des ministres, alors qu'il réagissait aux nouveaux témoignages visant Nicolas Hulot. Si le président a émis comme souhait de "faciliter et d'accompagner la libération de la parole, le recueil des plaintes, et l'efficacité de la justice", son choix d'évoquer une période sombre de l'histoire dans ce contexte n'est pas passé auprès des 14 femmes qui se sont publiquement déclarées victimes de violences sexuelles de la part de Nicolas Hulot et Patrick Poivre d'Arvor. "Quel est le rapport entre nos récits et l'Inquisition? De nos intimités exposées naîtrait le risque de replonger la France dans une des périodes les plus sombres et les plus unanimement détestées de l'histoire occidentale?", ont déclaré les signataires de la tribune avant d'ajouter : "L'Inquisition a emprisonné, torturé, supplicié, brûlé les hérétiques, ceux qui étaient soupçonnés de mettre en cause la toute-puissance divine et l'institution de l'Eglise. Vous nous mettez du côté des inquisiteurs, figures honnies de la mémoire collective, représentants des pires atrocités du passé." Le collectif a également rappelé combien il avait été "difficile" et "coûteux" de livrer ces témoignages, tout en reprochant à Emmanuel Macron d'en rajouter une couche dans l'obstruction de la parole.

Emmanuel Macron, accusé d'alimenter la "machine à taire"

"En agitant la menace inquisitoriale, vous en rajoutez une couche, vous nous dites que nous sommes dangereuses. Une pièce de plus dans la machine à taire", ont déclaré les 14 femmes dans Le Monde avant de conclure : "Nous ne sommes pas les bourreaux, monsieur le président de la République."


(SOURCE) : closermag.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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