Présidentielle 2022 : Eric Zemmour s’emporte avec raison contre Gilles Bouleau à la sortie du JT de TF1

Le candidat reproche au journaliste de s’être comporté en « procureur »...

*Image d'illustration : Le journaliste Gilles Bouleau et le candidat à la présidentielle Eric Zemmour, lors du 20 heures de TF1 le 30 novembre 2021. — AFP*

Par : Jean-William L.G. - 01topinfo avec 20 Minutes et AFP

Eric Zemmour est particulièrement remonté contre Gilles Bouleau. Le tout nouveau candidat à la présidentielle a fustigé mardi soir une « interview de procureur » sur TF1, une « escroquerie intellectuelle », reprochant au journaliste d’avoir « voulu faire son malin » durant le JT de 20 heures.

« C’était une interview d’un procureur. Devant les autres, il (Gilles Bouleau) s’efface, poliment, humblement, parfois de façon larvaire. Avec moi, il s’est révélé un procureur pugnace, de mauvaise foi, me sortant des phrases de mon livre hors de leur contexte », s’est exaspéré le polémiste d’extrême droite après avoir quitté la chaîne, selon des images diffusées par CNews et BFMTV.

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TF1 défend son journaliste

A peine déclaré, Eric Zemmour est apparu tendu sur TF1 reprochant en toute fin d’entretien à Gilles Bouleau de ne pas l’avoir interrogé sur son programme. « Le journaliste a la liberté de ses questions, l’invité de ses réponses », a réagi TF1 : « Gilles Bouleau a mené cette interview sans complaisance ni animosité comme avec chacun de ses invités ». Selon un photographe de l’AFP, témoin de la scène, Eric Zemmour s’est emporté contre Gilles Bouleau à la sortie du plateau.

« Eric se trompe de faire ce procès à ce présentateur de télévision, qui aurait pu être beaucoup plus agressif qu’il ne l’était », a réagi de son côté sur BFMTV le maire de Béziers Robert Ménard, proche du polémiste. « Eric, tu ne te souviens pas de comment on parlait à Marine Le Pen sur un certain nombre de plateaux de télévision. Tu n’es pas le seul à être bousculé ».

« Le rôle des journalistes, et j’en suis victime souvent, c’est de vous bousculer, c’est très désagréable, mais c’est comme ça », a ajouté Robert Ménard. « Venant de lui, qui ne se gêne pas pour bousculer les autres. Je trouve que là, il se trompe de cible ».

(SOURCE) : 20 Minutes avec AFP SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET