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Parité : la « Maison commune » de la macronie déjà pointée du doigt « C’est pire qu’avant ! »

« Ensemble citoyens ! », nouveau mouvement rassemblant les soutiens d’Emmanuel Macron, est déjà pointé du doigt pour ne pas accorder une réelle place aux femmes, rapporte Le Parisien, dimanche 28 novembre.

Image d'illustration

Pas encore né et déjà critiqué en interne. Alors que le mouvement « Ensemble citoyens ! » doit être lancé lundi 29 novembre, cette « Maison commune » des partis soutenant Emmanuel Macron est pointée du doigt pour son manque de parité, révèle Le Parisien. Certaines proches de la macronie vont plus loin en critiquant une stratégie de l’image qui, depuis quatre ans, a consisté à augmenter le nombre de femmes, mais sans leur confier de réelles responsabilités. Un dîner de préparation qui s’est tenu le 17 novembre avait déjà fait grincer des dents, y compris celles du président de la République, selon le quotidien.

« Que des mâles blancs dominants et une seule femme (la députée de l’Essonne Marie Guévenoux, NDLR) ramenée au rang de faire-valoir. On aurait cru une réunion RPR des années 1980 », s’agace un proche de l’Elysée cité par Le Parisien. La réponse officielle est que ne s’agissant pas d’une réunion formelle cela « ne préfigurait en rien ce que vont devenir nos instances », affirme le patron de LREM, Stanislas Guérini. Mais reste à savoir si la photo de famille, outre le nombre de sièges, donnera des postes importants aux femmes. Car c’est là le principal point de crispation.

« Pendant quatre ans, on n’a pas su mettre les femmes au premier plan. C’est la meilleure illustration de notre plafond de verre politique », fait remarquer une cadre de LREM. « C’est pire qu’avant : les femmes sont plus présentes, mais elles ne sont pas promues », tance de son côté l’ancienne députée « marcheuse » Valérie Petit. Elle rappelle que les femmes représentent près de la moitié des membres du parti, mais « dans les organigrammes, le compte n’y est pas du tout ». « Cela n’est qu’une illusion, car là où il faut prendre des décisions, elles souvent sont absentes des discussions », abonde Sandrine Josso, qui a quitté le parti en 2019.

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