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« Macron fait campagne avec le chéquier de la France ! » : le président de la République accusé de dépenser sans compter « Une folie dépensière »

La politique budgétaire de l’actuel président de la République, qui prépare sa campagne, fait grincer des dents, détaille Le Point.

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« Monsieur Macron fait campagne avec le chéquier de la France. C’est sa réélection, quoi qu’il en coûte. » Ces propos ont été tenus par Xavier Bertrand, dimanche 28 novembre, sur le plateau d’Europe 1. De son côté, Valérie Pécresse l’a accusé de « cramer la caisse ». Alors que le congrès des Républicains approche, avec la désignation du candidat à l’élection présidentielle de 2022, la politique budgétaire de l’actuel président de la République, qui prépare sa campagne, fait grincer des dents, relève Le Point, qui a publié un article sur le sujet mardi 30 novembre.

« Une folie dépensière »

Au fur et à mesure que la fin du quinquennat approche, les critiques fusent de plus en plus. Beaucoup demandent à Emmanuel Macron de rendre des comptes, comme au sujet du projet de loi de finances 2022, désormais connu dans son intégralité, observe Le Point. Le texte a été rejeté par le Sénat, avant même de l’avoir consulté. « Le gouvernement est allé trop loin dans une folie dépensière, une frénésie démagogique. Ce budget exprime de mauvais choix. Un budget doit préparer l’avenir. Celui-là le sacrifie », a récemment estimé Bruno Retailleau, dans les colonnes des Echos. Il a notamment fustigé « l’indemnité inflation », qui sera reversée à l’ensemble des Français qui gagnent moins de 2 000 euros par mois.

Les dépenses primaires en hausse

Dans le même temps, le travail effectué par le rapporteur général LR du budget, Jean François Husson, apporte un éclairage sur le bilan de la politique budgétaire de l’actuel chef d’Etat, souligne Le Point dans son article. En dehors des mesures d’urgence et de relance, liées à la pandémie de Covid-19, un ressaut des dépenses publiques concernant l’année à venir a été mis en lumière. Jean-François Husson s’est intéressé à la progression des dépenses primaires qui, selon lui, augmentent de 1,7 % en volume, poursuit le média. Autrement dit, en plus de l’augmentation nécessaire pour tenir compte de l’inflation.

L’effort concernant les dépenses publiques, promis en début de mandat, n’a pas été respecté, assure Jean-François Husson dans son rapport, cité par Le Point. Cet écart atteint la somme de 65 milliards d’euros. « Alors qu’[Emmanuel Macron] avait proposé de respecter un effort en dépense assez ambitieux, il y a totalement renoncé », précise le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle, dont les propos sont relayés par le site d’informations. De son côté, François Ecalle, spécialiste des finances publiques, estime dans les colonnes du magazine, que s’il « est normal d’augmenter fortement les dépenses pour faire face à la crise », lorsque celles-ci sont temporaires, la situation est ici problématique, car « des dépenses exceptionnelles risquent de se transformer en dépenses durables ». Et l’auteur du site de référence Fipeco.fr de conclure en ces termes, auprès du Point : « C’est le cas des dépenses pour la rénovation thermique des bâtiments publics et privés du plan de relance, qui ne vont pas s’arrêter en 2022. »

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