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Île-de-France : en 2020, les étrangers représentaient 92 % des mis en cause pour vols sans violence dans les transports en commun

En Hexagone, 116 430 personnes ont été victimes de vols et de violences dans les transports en commun en 2020. En Île-de-France, les mis en cause étrangers sont surreprésentés.

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Selon les chiffres dévoilés par le ministère de l’Intérieur mardi 21 décembre, 116 430 personnes ont été la cible de vols et de violences dans les transports en commun, en France, en 2020. La région la plus touchée par cette délinquance est l’Île-de-France, puisqu’un tiers des faits y ont été enregistrés. Autre point mis en lumière dans ce rapport : les mis en cause étrangers pour vols sans violence sont surreprésentés dans ce département, car « cette proportion atteint 92 % » – dont près de la moitié sont mineurs – « contre 67 % dans l’ensemble du pays ».

Des mis en cause souvent originaires du Maghreb

Dans le détail, « près de six mis en cause sur dix (58 %) dans les transports en commun [ont été] identifiés comme étant étrangers », poursuit le rapport du ministère de l’Intérieur. Et si en dehors de la région Île-de-France « 37 % des mis en cause impliqués dans des faits liés aux transports en commun » ont été désignés comme tels, « cette proportion monte à 73 % » dans le département. Entre 2019 et 2020, « le nombre de mis en cause étrangers a connu une augmentation de 2,8 % dans ce département et de presque 2 points sur le reste du territoire », peut-on également lire dans le document.

Pour l’ensemble des atteintes, les personnes identifiées comme étant étrangères les plus souvent mises en cause sont originaires des pays du Maghreb : « 44 % en Île-de-France et 19 % sur le reste du territoire ». Aussi, les mis en cause étrangers sont particulièrement représentés lorsqu’il s’agit de vols commis sans violence, puisque la proportion « atteint 92 % en Île-de-France contre 67 % sur le reste du territoire », indique le rapport.

Des statistiques à interpréter avec précaution

Quid des vols violents et violences sexuelles ? Dans ce cas, les mis en cause restent plus fréquemment étrangers en Île-de-France – « 80 % pour les vols violents et 62 % pour les violences sexuelles » – mais pas sur le reste du territoire ; où ils sont respectivement « 43 % et 29 % ».

Enfin, quelle que soit l’agression, la majorité des victimes de ces vols et de ces violences sont des femmes (56 %). Et lorsqu’il s’agit de violences sexuelles, la proportion grimpe à 94 %, dont plus d’un tiers de mineures. Autre point mis en lumière dans ce rapport : les 18-29 ans représentent un tiers des victimes enregistrées dans les transports en commun. Pourtant, cette catégorie ne représente que 14 % de la population. Ces statistiques, toutefois, doivent être interprétées avec précaution : à l’instar de l’âge, la nationalité du mis en cause ne peut pas systématiquement être vérifiée par les services de sécurité en début de procédure, nuance le ministère de l’Intérieur.

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