France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

[VIDEO] « Vous savez peut-être mieux que les autres ! » : tensions entre E. Macron et Xavier Bertrand

Le ton est monté entre le président de la République et celui de la région des Hauts-de-France, vendredi 19 novembre, dans l’Aisne. En cause : l’avenir de l’aciérie Ascoval, dans les Hauts-de-France, détaille CNews.

Image d'illustration

« Vous savez peut-être mieux que tous les autres. » Ces mots ont été prononcés vendredi 19 novembre par Emmanuel Macron, qui s’adressait à Xavier Bertrand. Une passe d’armes a eu lieu entre eux, au sujet de l’avenir de l’aciérie Ascoval, située dans les Hauts-de-France. Alors que le président de la République était en déplacement dans l’Aisne, le candidat à l’investiture Les Républicains l’a vigoureusement apostrophé sur la situation de cette entreprise, relatent plusieurs médias parmi lesquels CNews. Très vite, la discussion est montée dans les tours, devant les caméras.

L’avenir de l’aciérie demeure incertain

Ce déplacement d’Emmanuel Macron s’inscrivait dans un circuit de quatre jours organisé dans les Hauts-de-France, rappelle CNews. Après l’avoir débuté dans les départements du Nord et de l’Aisne, il clôturera ce circuit à Amiens, sa ville natale, lundi 22 novembre. A l’origine de cette discussion houleuse, figure cette usine située à Saint-Saulve, qui emploie 270 salariés et produit un certain nombre de barres d’acier destinées à la fabrication de rails. Or, à l’heure actuelle, son avenir demeure incertain. En effet, le groupe allemand qui la possède – Saarstahl – envisageait de délocaliser une partie de sa production en Allemagne, poursuivent nos confrères. Mais à l’issue d’une réunion organisée jeudi 18 novembre à Bercy, le groupe a renoncé à cette éventualité, fait savoir le média. Toutefois, le gouvernement n’a pas encore communiqué sur les garanties accordées, raison pour laquelle Xavier Bertrand a interrogé le chef de l’Etat à ce sujet.



« Je veux sauver cette usine. Vous aussi ? »

« La solution retenue n’est pas satisfaisante. C’est le tarif de l’électricité le problème. Tant qu’on aura la concurrence des Allemands avec le charbon, ils [Ascoval] ne seront pas compétitifs. Il faut leur accorder le tarif préférentiel, c’est la seule façon de les sortir d’affaire durablement », a estimé le président de la région des Hauts-de-France. Après quoi, Emmanuel Macron a réagi en ces termes : « Comme vous le savez, Cher président du conseil régional, la ministre [chargée de l’industrie] y a passé sa journée et sa nuit. » Il a ensuite enjoint le candidat au Congrès Les Républicains à « en parler » directement avec Agnès Pannier-Runacher, qui a fait savoir que le contrat qui lie Ascoval à EDF allait changer, au 1er janvier prochain, dans le but de « stabiliser » le coût de l’électricité.

Mais pour Xavier Bertrand, pas question de s’arrêter là. « Je veux sauver cette usine. Vous aussi ? », a-t-il demandé au président de la République. Une question qui n’a fait qu’envenimer l’échange. « Ils ont, à ma demande, dès hier, convoqué l’entreprise », a rétorqué le chef de l’Etat, avant d’être interrompu par le président de la région des Hauts-de-France. Ce dernier a exigé « des garanties » sur le tarif de l’électricité. C’est à ce moment-là qu’Emmanuel Macron lui a fait remarquer, non sans ironie, qu’il savait « peut-être mieux que tous les autres ». Et le président de la République de conclure en ces termes, pour couper court à la discussion : « Je vous remercie d’être aux côtés des autres élus qui œuvrent pour le territoire. Avec moi, vous avez un président de la République qui se bat pour l’industrie sur le terrain. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®