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Le prochain chef d’Interpol pourrait être un « général émirati accusé de torture »

Selon Le Point, plusieurs individus auraient fait les frais de la politique ultra-répressive d’Ahmed Nasser al-Raisi.

Image d'illustration

Aux Emirats arabes unis, Ahmed Nasser al-Raisi a été nommé inspecteur général du ministère de l’Intérieur en 2015. Un poste qui est venu s’ajouter à son grade militaire de général et qui lui vaut aujourd’hui d’être en lice pour prendre la tête d’Interpol. Comme l’indique Le Point ce 22 novembre, l’émirati pourrait être élu cette semaine président de l’Organisation internationale de police criminelle basée à Lyon. « C’est un professionnel hautement qualifié », a noté un responsable du Golfe. Pourtant, malgré le bilan flatteur qu’on veut bien lui accorder, la politique ultra-répressive promue par Ahmed Nasser al-Raisi est elle aussi pointée du doigt. Le général est d’ailleurs accusé de torture à l’égard du défenseur des droits de l’Homme Ahmed Mansour, incarcéré à l’isolement aux Emirats arabes unis pour « menace de l’ordre public » et « publication de fausses informations ». Plusieurs autres plaintes ont été déposées à l’encontre de l’inspecteur général du ministère émirien de l’Intérieur à Paris, Lyon ou encore Istanbul.

Plusieurs victimes présumées témoignent

Des accusations qui viennent entacher l’image d’Ahmed Nasser al-Raisi qui participera à l’assemblée pour désigner le chef d’Interpol du 23 au 25 novembre à Istanbul. L’homme, réputé pour son combat contre toute opinion discordante, n’a pourtant pour l’heure pas fait l’objet de poursuites judiciaires. « Ce serait une tache indélébile que d’avoir à la présidence de cette institution chargée de traquer les auteurs de crimes les plus odieux un individu lui-même mis en cause dans des cas de torture », a souligné Me William Bourdon, avocat français de l’un des plaignants. « On m’interrogeait parfois pendant plus de 17 heures et on m’administrait un traitement médicamenteux afin d’altérer mon état mental » a évoqué l’un d’entre eux avant d’ajouter : « Sa nomination à la présidence d’Interpol minerait l’image de la justice internationale. » « On a placé ma tête dans un sac plastique avant de me frapper (…) On m’a ensuite amené dans un hôpital pour me faire subir des chocs électriques », a décrit un autre. Malgré ces actes de torture dont il est soupçonné, Le Point rappelle qu’Ahmed Nasser al-Raisi peut compter sur le réseau des Emirats arabes unis qui figurent comme le deuxième plus grand contributeur d’Interpol via le versement annuel de 50 millions de dollars à l’organisation.

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