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Jeux olympiques, Paris 2024 : les coûts augmentent et les recettes se font attendre

Les sponsoring se font attendre, seuls quatre partenaires « premium », Sanofi, Orange, la BPCE et EDF ont signé.

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Le Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO) de Paris 2024 est face à une équation délicate, avec des coûts qui augmentent et des recettes de sponsoring qui se font attendre. Les partenariats doivent atteindre la somme de 1,1 milliard d’euros afin de garantir une participation publique minimale (3 %) au budget final. Mais seuls quatre partenaires « premium » – un ticket d’environ 100 millions d’euros consenti par Sanofi, Orange, la BPCE et EDF – ont pour l’instant signé. Avec ce partenariat de deuxième rang et les contreparties en nature, la contribution d’Accor sera très loin des quelque 80 millions d’euros sur lesquels Paris 2024 pouvait tabler avant la pandémie.

Le COJO s’est fixé l’objectif d’atteindre les deux tiers de la somme d’ici à la fin de l’année, soit 730 millions d’euros. « On y sera, pas mal de contrats sont en cours de finalisation », confirme aujourd’hui Paris 2024.

La Cour des comptes suit de près le glissement budgétaire des Jeux

La Cour des comptes suit de près le glissement budgétaire des Jeux, tandis que l’Agence française anticorruption surveille comme elle le peut l’utilisation de l’argent. En début d’année, elle a jugé que le mode d’attribution de certains marchés par le COJO et la Solideo – à la manœuvre des chantiers olympiques – n’était pas « à la hauteur des enjeux et des risques encourus ». Ses rapports confidentiels, révélés en octobre par Le Canard enchaîné, citaient en contre-exemple deux marchés attribués par le COJO et trois par la Solideo.

L’un portait justement sur l’hébergement des personnes accréditées. Selon les éléments consultés par Le Monde, un premier appel d’offres, en juillet 2018, concernait un ensemble de prestations techniques et de conseil, dédoublées deux mois plus tard dans un nouvel appel d’offres effaçant le premier. Entre-temps, l’ancien directeur financier de la candidature parisienne avait déposé les statuts d’une société de conseil, Kairos Digital. L’un des deux nouveaux lots, de l’« accompagnement stratégique », lui fut attribué.


(SOURCE) : lemonde.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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