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Indemnité inflation de 100 euros : le Sénat supprime la mesure, que peut-il se passer maintenant ?

Ce mercredi, le Sénat a supprimé l'indemnité inflation de 100 euros du second projet de budget rectifié pour 2021. Le projet de loi ainsi modifié a été adopté. De son côté, l'Assemblée nationale pourra être amenée à rétablir le texte du gouvernement dans la suite de la navette.

Image d'illustration

Le Sénat, dominé par l'opposition de droite a supprimé ce mercredi 17 novembre l'indemnité inflation de 100 euros du gouvernement, mesure phare du second projet de budget rectifié pour 2021, pour lui substituer un renforcement "ponctuel" de dispositifs existants jugés "mieux ciblés". La mesure était incluse dans le projet de loi de finances rectificative (PLFR) qui était voté ce mercredi par le Sénat. La chambre a adopté par 145 voix pour (et 30 contre) ce projet de loi ainsi modifié.

Interrogé par Public Sénat mardi 16 novembre dernier, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, avait indiqué qu'il souhaitait supprimer cette disposition "indemnité inflation" du projet de loi de finance rectificative. Il était suivi du rapporteur général de la commission des finances, Jean-François Husson (LR) : tous deux ont affirmé que la mesure, qui pèse plus de 3,6 milliards d'euros pour les finances publiques, était mal ciblée.

Un "effet de seuil"

En pratique, la mesure était portée par le Premier ministre Jean Castex. Le 21 octobre dernier, le chef du gouvernement avait dégainé une indemnité inflation de 100 euros, une "aide exceptionnelle" qui vise entre autres à "préserver le pouvoir d'achat des Français" les plus "vulnérables" et des classes moyennes.

Selon le groupe des Républicains au Sénat, la mesure ne tient pas compte de la composition des foyers bénéficiaires, ni de leur consommation de carburant. La droite avait dénoncé entre autres un "effet de seuil" : "Une infirmière à domicile, qui a besoin de son véhicule plusieurs fois par jour, touchant 2 005 euros net, sera exclue de son bénéfice", estimait Bruno Retailleau, qui évoquait alors un "précédent dangereux".

La mesure a cependant encore des chances de voir le jour : l'Assemblée nationale pourra rétablir le texte du gouvernement dans la suite de la navette.


(SOURCE) : ladepeche.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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