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CRISE DES MIGRANTS : PREMIERS CONTACTS ENTRE L'UNION EUROPÉENNE ET LE BÉLARUS

Le Bélarus a annoncé mercredi 17 novembre être en «négociations» avec l'Union européenne pour régler la crise migratoire à la frontière polonaise. La Commision européenne réfute le terme de négociations et évoque des «discussions techniques» sur l'aide humanitaire et le rapatriement des migrants dans leurs pays.

Image d'illustration

La Commission s'entretiendra à ce sujet «avec le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM, associée à l'ONU) et avec le Bélarus», a indiqué sur Twitter un porte-parole de l'exécutif européen.

Ce mercredi, le président bélarusse Alexandre Loukachenko et la chancelière allemande Angela Merkel se sont entretenus par téléphone pour la seconde fois en trois jours, afin d'évoquer ce dossier qui provoque de graves tensions entre l'UE et le Bélarus soutenu par Moscou.

Selon la présidence bélarusse, les deux dirigeants se sont entendus pour «que le problème dans son ensemble remonte au niveau Bélarus-UE et que des responsables désignés par chacune des parties entreprennent immédiatement des négociations».

PREMIERS RAPATRIEMENTS CE JEUDI

Mais cette version a été immédiatement nuancée par Berlin, qui n'a évoqué qu'une coopération entre Minsk et Bruxelles pour fournir une aide humanitaire aux migrants coincés à la frontière.

Suite à des pressions de l'UE, la compagnie aérienne bélarusse Belavia a annoncé que Syriens, Irakiens, Afghans et Yéménites étaient désormais interdits de vol depuis Dubaï vers le Belarus. La Turquie a imposé les mêmes restrictions la semaine dernière.

L'Irak a annoncé un vol de rapatriement prévu ce jeudi 18 novembre pour au moins 200 de ses ressortissants bloqués à la frontière, uniquement des volontaires.

TOUJOURS DE VIVES TENSIONS À LA FRONTIÈRE

Malgré les quelques signes d'apaisement envoyés par Minsk, le ministre polonais de la Défense Mariusz Blaszczak a averti mercredi que la crise «pourrait durer des mois, voire des années», alors que les tensions sont toujours aussi vives à la frontière. Les gardes-frontières polonais ont dit avoir enregistré mardi 161 tentatives de «passages illégaux», y compris «deux tentatives de passages en force».

Le Bélarus et la Russie, qui nient être l'origine de la crise et critiquent l'UE pour ne pas avoir accueilli les migrants, ont condamné l'usage de la force par Varsovie, tout en se présentant en protecteur des droits humains.

De leur côté, Bruxelles et Washington ont annoncé lundi dernier vouloir élargir dans les prochains jours les mesures punitives prises contre le Bélarus.

SITUATION HUMANITAIRE CRITIQUE

Plusieurs milliers de migrants, originaires principalement du Moyen-Orient, campent toujours par des températures glaciales le long de la frontière polonaise, côté bélarusse, dans l'espoir de pouvoir entrer dans l'UE.

L'Occident accuse Minsk d'avoir orchestré depuis l'été cet afflux, en réponse à des sanctions occidentales mises en place après la répression en 2020 d'un mouvement d'opposition au président Loukachenko.


(SOURCE) : CNEWS avec AFP SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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