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Présidentielle 2022 : pour E. Macron, les attaques contre le droit européen constituent une « vieille maladie française ! »

Le président de la République a tenu ces propos après la mise en cause de la primauté du droit européen par un certain nombre de candidats à la présidentielle de 2022, alors que des tensions perdurent entre la Commission européenne et la Pologne, souligne Le Parisien.

Image d'illustration

Par : V.A.

« Je suis étonné, pour rester pudique, de voir que dès qu’il y a un problème, nous en revenons à cette vieille maladie française qui consiste à dire : c’est l’Europe. » Ces mots ont été prononcés, lundi 18 octobre, par Emmanuel Macron. Le président de la République était déplacement à Chasseneuil-du-Poitou – près de Poitiers – pour les Etats généraux de la justice, relatent plusieurs médias dont Le Parisien. Il faisait ici référence au point de vue défendu récemment par divers candidats à l’élection présidentielle de 2022, parmi lesquels Valérie Pécresse et Michel Barnier. Le chef d’Etat a vivement critiqué les remises en cause du droit européen émises par ces derniers, alors que des tensions perdurent entre la Commission européenne et la Pologne.

Un « humanisme qui nous fait et nous distingue »

« Qu’est-ce que c’est que cette affaire ? Il nous faut donc les défendre », s’est agacé Emmanuel Macron, avant de marteler peu après, afin d’étayer son point de vue : « Notre justice s’est construite depuis longtemps dans le dialogue des juges au niveau européen. Ce dialogue a accompagné la construction politique de l’UE, il l’a précédé ». Le chef d’Etat a également tenu à rappeler que des textes comme celui de la Convention européenne des droits de l’Homme, « que la France a rejoint souverainement », constituaient « des outils fondamentaux pour défendre » les droits des êtres humains. Et d’ajouter, non sans insistance : « Cet humanisme français et européen qui nous fait et nous distingue est à défendre ».

Pour rappel, au début du mois d’octobre, Varsovie avait demandé à Bruxelles de ne pas « agir au-delà du champ de ses compétences », et notamment en interférant dans son système judiciaire ou sur des questions d’Etat de droit, rappelle Le Parisien. De son côté, la Commission européenne n’a eu de cesse de répéter que « le droit de l’Union européenne prime sur le droit national ».

1 commentaire:

Unknown a dit…

Les tares de la justice, plus celles de l'UE...Pas étonné, venant de macron!

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