La mosquée d‘Allonnes fermée six mois pour islam radical

Selon Ouest-France, le préfet de la Sarthe a ordonné la fermeture pour six mois de cette mosquée ce lundi 25 octobre. Sur place, les responsables auraient pratiqué un islam radical.

Image d'illustration : Accusee de legitimer le terrorisme ou le recours au jihad arme,le prefet de la Sarthe ferme la mosquee d'Allonnes. ici le batiment a Allonnes Sarthe Pays de la Loire France 13 Octobre. GILE Michel/SIPA | Retouche / Montage photos: J.-William L.G. - 01topinfo

Par : V.A.

Les services de l’Etat affichent leur fermeté dans la Sarthe face aux dérives de responsables religieux musulmans. Selon Ouest-France, la préfecture du département a ordonné lundi 25 octobre la fermeture pendant six mois de la mosquée d’Allonnes, située près du Mans. Depuis le 13 octobre dernier, la menace planait à l’encontre des dirigeants de l’AAJM (Association allonnaise pour le juste milieu, ndlr) et de l’association Al Qalam ainsi que les imams qui officiaient dans la mosquée pour « apologie du terrorisme ». La préfecture a depuis constaté « les dérives comme la promotion d’une pratique radicale de l’islam » et la présence d’individus qui « légitiment le recours au djihad armé, la mort en martyr ainsi que l’instauration de la charia ». Le couperet est donc tombé ce lundi pour les 300 fidèles et les 110 enfants de l’école coranique. Les deux associations sont aussi accusées de « légitimer les attentats terroristes ».

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Réactions scandaleuses après la publication de caricatures de Mahomet

L’arrêté de la préfecture de la Sarthe revient sur les différentes dérives de ces deux associations. Le document relate qu’en septembre 2020, après la republication des caricatures de Mahomet par le journal Charlie Hebdo, un certain Moulay Driss El Yakoubi a réuni des jeunes à la mosquée en indiquant : « Ces gens méritent la mort, mais nous ne sommes pas en position de force ». Les services de l’Etat indiquent aussi dans leur arrêté qu’«il en a été ainsi également à la suite de l’assassinat, en octobre 2020, de Samuel Paty ». Les dirigeants et les imams de la mosquée se sont réjouis en érigeant l’auteur de l’attentat contre l’enseignant en martyr. Les deux associations mises en cause avaient dénoncé mi-octobre sur Facebook « des graves accusations », regrettant « le tort qui est fait aux fidèles qui fréquentent la mosquée et à la communauté musulmane qui se trouve lésée et stigmatisée ».

(SOURCE) : valeursactuelles.com SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET