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[Goldnadel] La justice condamne Valeurs actuelles mais relaxe l’imam de Toulouse

Tandis que Valeurs actuelles était condamné pour avoir caricaturé Danièle Obono en esclave africaine, l’imam de Toulouse était relaxé malgré ses propos antisémites. La justice française est décidément incompréhensible, constate notre chroniqueur et avocat Gilles-William Goldnadel.

Image d'illustration

Par : Gilles-William Goldnadel

Ainsi le tribunal de Paris a cru devoir condamner Valeurs actuelles pour avoir caricaturé Danièle Obono en esclave africaine. La justice y a vu une injure raciale dans cette fiction voulant dénoncer le déni des indigénistes ne voulant voir que la responsabilité de l’homme blanc dans la traite esclavagiste. Pas plus tard que la semaine dernière, j’avais moqué l’exploit de notre radio de service public réussissant à interviewer pendant 25 minutes un historien sur l’esclavage dans le temps sans dire un traître mot sur la traite arabo-islamique.

Mais au tribunal, rien n’y fit. Il fut inutile de rappeler les positions admiratives de l’Insoumise à l’égard de l’Indigéniste de la République, Houria Bouteldja, anti-juive et anti-blanc assumée à qui Obono décerna le titre d’antiraciste diplômée. Il est vrai qu’elle fut relaxée quand elle traita les Français canins de souchiens. Le déplacement pour témoigner de Philippe Val, ancien patron de Charlie Hebdo, fut tout aussi vain. Il expliqua donc inutilement au tribunal que la liberté d’expression était insécable. Qu’il ne voyait nul racisme dans l’insolente caricature d’une personnalité politique radicale qui s’expose radicalement à la critique caricaturale.

En revanche, Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, ne fit pas le voyage pour rien. Il dit tout le mal qu’il pensait de Valeurs actuelles. Il s’y connaît en procédure, l’antiraciste professionnel, lui qui est mis en examen pour avoir raillé mon client et ami Jean Messiha, Arabe mais chrétien d’Orient, parce que celui-ci avait été traité de chameau par Yassine Belattar. Moi aussi, dès le départ, j’avais considéré la caricature condamnée comme exclusive de tout racisme. J’avais même morigéné mes amis de VA d’avoir cru devoir présenter leurs excuses.

« Vous verrez que cette section très spéciale, qui n’aime pas que l’on caricature Obono en esclave, ne trouvera rien à redire à ce qu’une préposée de l’audiovisuel de service public caricature le juif Zemmour en Hitler. »

Car je savais bien que dans ce monde qui ne se caractérise pas par la bienveillance, des regrets d’avoir peut-être involontairement blessé sont aussitôt enregistrés comme aveux donnant accès direct à la potence. La section presse du parquet de Paris ne fut manifestement pas de mon avis. Il est vrai que c’est elle qui tenta vainement de faire condamner Georges Bensoussan pour avoir osé faire le procès de l’antisémitisme islamique, et tout aussi vain, tenta de sauver la mise de la présidente du syndicat de la magistrature dont j’obtins la condamnation dans l’affaire du « Mur des Cons ».

Vous verrez que cette section très spéciale, qui n’aime pas que l’on caricature Obono en esclave, ne trouvera rien à redire à ce qu’une préposée de l’audiovisuel de service public caricature le juif Zemmour en Hitler. Il est vrai que la même section ne daigna pas non plus poursuivre des livres islamiques vendus en grande surface appelant au massacre de juifs et de chrétiens que j’avais eu la candeur de lui signaler. À ce dernier sujet, tandis que l’on condamnait notre journal, le tribunal de Toulouse relaxait l’imam Tataï qui avait déclaré : « Le jour du jugement parviendra quand les musulmans combattront les juifs… Il y a un juif derrière l’arbre tue-le. » Il paraît que c’est un texte religieux. Il figure aussi dans la charte du Hamas. Les voies de la justice française sont impénétrables.

1 commentaire:

demeldeux a dit…

Toutes ces femmes et hommes d'origine Africaine se permettent de clamer avec force, qu'ils sont sujet au racisme .
Ce qu'ils ne veulent pas savoir, c'est que si leurs ancêtres n'avaient pas étés vendus comme esclaves par les chefs de tribus, ils ne seraient pas en pays civilisés, mais toujours assis devant leurs cases à attendre qu'on les aident.

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