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Caricatures à l’école : face aux critiques, Alexis Corbière dénonce une “polémique manœuvrière indigne”

L’élu LFI s’était interrogé sur les choix pédagogiques de montrer des caricatures de Mahomet à des élèves. Auprès du Huffington Post, Alexis Corbière répond aux critiques et assure qu’il “ne parlait pas” de Samuel Paty.

Image d'illustration

Par : V.A.

Il est vivement critiqué depuis vendredi 15 octobre. Sur le plateau de LCP, Alexis Corbière avait laissé entendre que les caricatures, notamment du prophète Mahomet, ne devaient peut-être pas être montrées aux enfants ou aux adolescents. Il s’était, en effet, interrogé : « N’y a-t-il pas là-dedans des dessins qui ne sont pas faits pour les adolescents ? » Un doute qui n’a pas échappé à certains politiques, jugeant les propos de l’élu d’extrême gauche « honteux » et « irresponsables ». Et ce, alors que le week-end a été marqué par l’hommage national à Samuel Paty – professeur décapité par un terroriste le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine pour avoir osé montrer des caricatures en classe, dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression.

Un enseignement de la critique religieuse « avec finesse »

Contacté par nos confrères du Huffington Post, Alexis Corbière a répondu, samedi 16 octobre, à ses détracteurs en dénonçant « une polémique manœuvrière indigne ». Il a ensuite expliqué ses propos : « Je ne parlais pas de Samuel Paty », jugeant que le feu professeur d’histoire-géographie du collège du Bois-d’Aulne avait été « irréprochable ». « L’élève qui a lancé la polémique n’avait pas participé à son cours », a-t-il même pointé auprès du Huffington Post. Le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon a expliqué que « tout support pédagogique » devait être « adapté aux élèves, en fonction de leur âge ». Alexis Corbière a enfin rappelé que la liberté « de critiquer les religions » devait même « être enseignée à l’école », mais « avec finesse ».



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