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“Ce mur est le symbole de toutes les fractures” : Valérie Pécresse en visite surprise à la Villette après le déplacement des toxicomanes

Comme le relaie BFMTV, la candidate à la présidentielle s’est rendue porte de la Villette à Paris après l’évacuation des crackeurs du jardin d’Eole.

Image d'illustration

Par : V.A.

Elle veut « une réponse sanitaire ». Sans annoncer sa venue au préalable, Valérie Pécresse a fait le déplacement dimanche 26 septembre porte de la Villette, dans le XIXe arrondissement de Paris, rapporte BFMTV. Elle a effectué cette visite pour écouter les revendications des riverains et dénoncer le déplacement des « toxicomanes d’un endroit à un autre », sans régler le fond du problème.

Le mur ne « résoudra rien »

Après l’évacuation des consommateurs de crack du jardin d’Eole au square porte de la Villette, c’est au tour de ces habitants d’être inquiets. Ils craignent en effet que leur quartier ne devienne une nouvelle colline du crack, comme c’est le cas dans le secteur de Stalingrad. La candidate à l’élection présidentielle a par ailleurs dénoncé la construction du mur dans le passage Forceval, reliant la ville de Paris à la commune de Pantin (Seine-Saint-Denis). « C’est encore Pantin et Aubervilliers qui se retrouvent en détresse sociale », a déclaré la présidente de la région Ile-de-France. Pour elle, « ce mur est le symbole de toutes les fractures » et cette structure « ne résoudra rien ». Valérie Pécresse a poursuivi, comme le relaient nos confrères de BFMTV : « Créer un mur, ça veut dire enfermer. Ça veut dire enfermer les gens dans leur situation sociale et leur territoire. »

Pécresse prête « à partager le fardeau »

L’ancienne membre des Républicains a aussi rappelé qu’il était impossible de « transférer en Seine-Saint-Denis tous les problèmes de la France ». Selon elle, les riverains de la Villette doivent se faire entendre « jusqu’à Beauvau, jusqu’à l’Elysée ». La seule solution serait « d’ouvrir une structure de désintoxication au lieu de créer des salles de shoot », comme le souhaite la maire PS de Paris, Anne Hidalgo. Valérie Pécresse a déploré avoir « tendu la main à la mairie de Paris » et « à l’Etat ». Mais malgré ce pas en avant, « (s)a main est restée en l’air », a-t-elle insisté. Avant de promettre face à la presse : « On est prêt à payer, à partager le fardeau. »

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