France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

Les Etats-Unis « paieront le prix ! » si Pelosi visite Taïwan, prévient Pékin

Un ultime avertissement: la Chine a prévenu mardi que les Etats-Unis "devront payer le prix" d'une probable visite à Taïwan de la cheffe des députés américains Nancy Pelosi, qui pourrait enflammer des relations sino-américaines déjà tendues.

Image d'illustration

En tournée en Asie, Nancy Pelosi, 82 ans, serait la plus haute responsable américaine élue à se rendre sur l'île en 25 ans. Sa visite, non confirmée, pourrait intervenir dans les prochaines heures. Elle risque de provoquer un fort regain de tension dans la région et d'entraîner des mesures de représailles chinoises contre les intérêts américains et taïwanais.

"Les Etats-Unis auront assurément la responsabilité (des conséquences) et devront payer le prix de leur atteinte à la souveraineté et à la sécurité de la Chine", a déclaré à la presse Hua Chunying, une porte-parole de la diplomatie chinoise. "La partie américaine a trahi sa parole sur la question taïwanaise", a déploré dans un communiqué Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, en référence à l'engagement des Etats-Unis, depuis 1979, à n'avoir aucune relation officielle avec Taïwan.

La Chine estime que Taïwan, peuplée d'environ 23 millions d'habitants, est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise (1949). Opposé à toute initiative donnant aux autorités taïwanaises une légitimité internationale, Pékin est vent debout contre tout contact officiel entre Taïwan et d'autres pays.

Avion militaire

Des responsables et parlementaires américains se rendent régulièrement sur l'île. Mais la Chine juge qu'une visite de Mme Pelosi, l'un des plus hauts personnages de l'Etat américain, serait une provocation majeure. La semaine dernière, lors d'un entretien téléphonique avec le président américain Joe Biden, le président chinois Xi Jinping avait appelé les Américains à ne "pas jouer avec le feu".

Si la Maison Blanche se montre gênée par la situation, John Kirby, son porte-parole, a toutefois affirmé lundi que Mme Pelosi avait "le droit de visiter Taïwan". "Il n'y a pas de raison pour que Pékin fasse de cette visite, qui ne déroge pas à la doctrine américaine de longue date, une forme de crise", a-t-il estimé.

Le dernier président de la Chambre des représentants des Etats-Unis à visiter Taïwan était Newt Gingrich en 1997. La plupart des observateurs jugent faible la probabilité d'un conflit armé. Mais des responsables américains ont dit se préparer à des démonstrations de force de l'armée chinoise, comme des tirs de missiles dans le détroit de Taïwan ou des incursions aériennes autour de l'île.

Nancy Pelosi voyage à bord d'un avion militaire et bien que Washington ne craigne pas d'attaque directe, le risque d'une "erreur de calcul" reste présent, a jugé John Kirby.

"Pure provocation"

Depuis 1979, Washington ne reconnaît qu'un seul gouvernement chinois, celui de Pékin, tout en continuant à apporter un soutien aux autorités taïwanaises, avec notamment de multiples ventes d'armes. Les Etats-Unis pratiquent également "l'ambiguïté stratégique": en clair, ils s'abstiennent de dire s'ils défendraient ou non militairement l'île en cas d'invasion. La Russie, alliée majeure de la Chine, a accusé mardi les Américains de "déstabiliser le monde" et décrit la visite de Nancy Pelosi comme une "pure provocation".

Après Singapour, Mme Pelosi était mardi en Malaisie, où elle a rencontré le Premier ministre et le président de la chambre basse du Parlement, lors de la deuxième étape de son voyage en Asie. Selon le journal taïwanais Liberty Times, qui cite des sources anonymes, la dirigeante américaine atterrira sur l'île mardi soir et rencontrera le lendemain la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, bête noire de Pékin car issue d'un parti indépendantiste.

Mardi soir, la présidence taïwanaise a par ailleurs indiqué que son site internet avait été brièvement mis hors service en raison d'une cyberattaque. Elle n'a pas avancé de raison, disant renforcer sa vigilance face à la "guerre de l'information hybride menée par des forces extérieures". […] L'ARTICLE COMPLET ICI

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®