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Craignant de « fragiliser Renaissance », Élisabeth Borne refuse la création d’un groupe parlementaire de gauche soutenant la majorité

Sollicitée par des députés de gauche hors de la Nupes, la Première ministre a préféré ne pas fragiliser le groupe Renaissance à l'Assemblée.

Image d'illustration

En l’an six de l’ère Macron, toute la gauche est rassemblée autour de la Nupes. Toute ? Non. Dans les travées de l’Assemblée nationale, quelques députés de gauche sont parvenus à sauver leur siège sans succomber aux sirènes mélenchonistes. Pas assez nombreux pour former un groupe autonome et peser sérieusement dans la vie parlementaire, ces derniers ont été récemment reçus à Matignon. Selon Le Figaro, ils avaient dans l’idée d’obtenir de la Première ministre la formation d’un groupe parlementaire de gauche, prêt à soutenir le gouvernement.

Pour voir le jour, ce groupe ne pouvait cependant se passer du ralliement de quelques députés jusque-là inscrits au Modem ou à Renaissance. « Un travail de réflexion était mené depuis le début de la nouvelle législature par des élus de sensibilités de gauche », a expliqué au Figaro l’un des députés concernés, selon lequel la création d’un tel groupe aurait le mérite de « poursuivre l’élargissement » de la majorité et le « dépassement des clivages ».

La crainte d’une dislocation de Renaissance

Seule différence avec le Modem ou Horizons, déjà alliés à Renaissance ? « Ce nouveau groupe n’aurait pas été adossé à une structure de parti politique, manifestant ainsi les caractères transpartisan et constructif » de l’affaire, développe le même député. Consultée, Élisabeth Borne a donc préféré mettre son veto. Selon Le Figaro, la Première ministre craignait une « dislocation du groupe Renaissance » et une « fragilisation de la majorité », déjà abîmée par le résultat des élections législatives.

Compréhensible, cette position a cependant considérablement déçu les députés concernés. Auprès de la presse, ces derniers se sont déclarés « surpris », et ont affirmé ne pas comprendre cette décision, « ni stratégiquement ni politiquement ». Selon eux, aucun doute : « l’élargissement à gauche est refusé et (…) la gouvernance restera avec les apports de droite. »

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