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« Je ne les échangerais pas pour un Gaulois, ce sont des gars super » : face aux pénuries de main-d’œuvre des patrons plaident pour la régularisation des travailleurs clandestins

Face aux pénuries de main-d’œuvre dans la restauration ou le bâtiment, de plus en plus d’employeurs défendent un meilleur accès aux titres de séjour.

Image d'illustration

Avec bagou et passion, souvent une cigarette roulée entre ses doigts, Etienne Guerraud parle des heures de son affaire, la « dernière grande brasserie indépendante de Paris ». Pour faire tourner Le Café du Commerce, dans le 15e arrondissement, il recourt depuis des années à une main-d’œuvre étrangère. « Sans eux, je ferme boutique », dit-il, sans détour. Les étrangers représentent 40 % de ses quelque cinquante salariés. Il y a Idriss et Hamadi, deux Mauritaniens, respectivement pâtissier et commis de cuisine, mais aussi Dieuvenor, un plongeur haïtien et Mamadou, un cuisinier malien… « Je ne les échangerais pas pour un Gaulois, ce sont des gars super. »

Les procédures de régularisation, Etienne Guerraud les connaît bien aussi. Combien de fois un salarié s’est présenté à lui, après plusieurs mois de contrat, pour lui avouer qu’il lui avait présenté à l’embauche la carte de séjour d’un autre et qu’en réalité, il est sans papiers ? On appelle cela travailler sous alias. A chaque fois, M. Guerraud a accompagné ses salariés tout au long de la fastidieuse et incertaine procédure de régularisation par le travail.

[…]

Ce discours, de plus en plus d’employeurs l’endossent. « La réalité c’est que tous les restaurateurs à Paris ont un travailleur sous alias, confie à son tour Jean Ganizate, cofondateur du groupe de restaurants Melt. Les Français ne veulent plus bosser dans les métiers difficiles. » M. Ganizate connaît bien la CGT qui l’a accompagné sur plusieurs dossiers de régularisation de commis sénégalais, papous ou bangladais. Aujourd’hui encore, il demande au syndicat de l’aider alors qu’un de ses sous-chefs, un Sri-Lankais en France depuis plus de dix ans, craint de basculer dans la clandestinité alors qu’il est sans nouvelle de sa demande de renouvellement de titre de séjour […] L'ARTICLE COMPLET ICI


(SOURCE) : lemonde.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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